Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
lundi 12 octobre 2009
G.I. Joe - Le réveil du Cobra
2009
Titre original : G.I. Joe : The rise of Cobra
Titre francophone : G.I. Joe - Le réveil du Cobra
Cinéaste: Stephen Sommers
Comédiens: Sienna Miller - Adewale Akinnuoye-Agbaje - Christopher Eccleston - Karolina Kurkova
Notice Imdb
Vu en dvd
Très mauvais film. Commençons par ce qui n'est pas médiocre, ce sera court. On ira chercher cela dans les effets spéciaux qui sans être extraordinaires, sont par moments corrects : la destruction de la tour Eiffel par exemple est plutôt bien fichue.
Par contre, la banquise ou bien les mouvements en "combinaisons assistées" donnent un résultat franchement défaillant. Hé oui, en se penchant sur ce qui va plutôt bien, on trouve tout de même du salopé.
Le plus fort c'est que ce film trouve le moyen d'être prodigieusement emmerdant malgré ses deux heures de spectacles sans temps morts, avec son armada d'effets visuels, sa surenchère d'extraordinaires images et sons pétaradants. Visuellement et auditivement cela explose et virevolte toutes les secondes... et pourtant, on s'ennuie ferme. La faute à un des plus minables scénarii que j'ai eu à subir ces derniers temps. Les situations et les personnages empruntent à toute la culture ciné-s-f des trente dernières années d'X men à Star Wars en passant par les Transformers et Independance Day. On peut d'ailleurs tuer le temps en s'amusant à chercher les nombreux plagiats éhontés qui structurent le récit complètement creux et vide d'originalité, de liens, de sens, d'impacts et d'émotions. Le scénario vraisemblablement écrit avec les pieds d'un chimpanzé fatigué fourmille de plein d'incohérences ou exagérations grossières, d'absurdités diverses qui éreintent trop vite. Cela ne tient jamais la route. Il n'est pas nécessaire d'être grand clerc pour avoir le sourcil ombrageux lorsqu'on suit, par exemple, une voiture qui traverse la place de l'Etoile et prend la direction de la Défense, pour se retrouver le plan suivant sur les quais près de Notre-Dame. Personne ne semble se formaliser des milliers de morts qu'une poursuite démesurée occasionne pour sauver d'autres milliers de vie (la tour Eiffel)? Faut-il évoquer encore l'aspect factice de la banquise qui rappelle la pauvreté et la manque de naturel des décors de Destination Zebra, station polaire, sans en acquérir le charme, ni l'étrange et mystérieuse beauté. Qu'en est-il de l'évolution gratuite des personnages sous prétexte de technologies naissantes qui pour le grand public restent encore nébuleuses? Indigeste et grossier.
Ajoutons à cela des compositions d'acteurs très moyennes (que fait Dennis Quaid là-dedans?)
et vous avez là une ultime caractéristique de ce navet bondissant qui n'aura pas la grâce de faire rire à ses dépens étant dénué de tout humour, ni même involontaire.
Trombi:
Adewale Akinnuoye-Agbaje :
Christopher Eccleston:
Grégory Fitoussi:
Joseph Gordon-Levitt: (non, Luke, je ne suis pas ton père)
Byung-hun Lee:
Sienna Miller:
Rachel Nichols:
Jonathan Pryce:
Saïd Taghmaoui:
Channing Tatum: (indéniablement un des pires acteurs de la sélection)
Arnold Vosloo: (celui-là tient le pompon je pense, une caricature sonnant toujours faux)
Marlon Wayans:
Brendan Fraser:
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