Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
vendredi 16 octobre 2009
Flesh and bone
1993
Titre original : Flesh and bone
Titre francophone : Le lien
Cinéaste: Steven Kloves
Comédiens: Dennis Quaid - Meg Ryan - James Caan - Gwyneth Paltrow
Notice Imdb
Vu en dvd
Film sur les liens filiaux, sur l'héritage, ce sang qui semble tellement faire plus que rouler dans nos veines. Surtout, lui attribue-t-on le pouvoir de manière irrationnelle de dicter des règles du sort inaliénables. Bref, qu'il est dur de tuer le père! Et ce film aux accents texans prononcés se donne des airs de tragédie grecque, avec ses destins tracés par des dieux cyniques et faibles, des routes qui se croisent avec fracas et une violence qu'on croirait tellurique, venue du tréfonds des enfers.
C'est un sujet qui, fut un temps, m'aurait impressionné, passionné, frappé au cœur et aux tripes. Il aurait pu contribuer peut-être à répondre à des questions personnelles qui me tarabustaient. Aujourd'hui ces questions, résolues, ne me hantent plus du tout et paraissent un héritage très léger, ni poignant ni imbécile, juste une histoire terminée. Aussi celle de ce film me parait-elle presque dessinée d'une manière un peu schématique, voire simpliste. Attention, ce n'est qu'une impression furtive, bien après le visionnage. Pendant la lecture du film, j'ai passé un bon moment avec une intrigue à suspense qui tient l'attention.
J'ai un peu été émoussé par la contribution parfois exagérée des comédiens, surtout James Caan.
Ayant un petit battement de cœur pour Miss Ryan,
j'ai été étonné de retrouver dans ce rôle dramatique les caractéristiques de jeu qu'elle produit dans les films plus légers, notamment en comédie. Au risque de me faire houspiller par ma blonde, je remarque également que le petite Gwyneth Paltrow toute jeunette est déjà pétrie de talent.
Quand à Quaid, son personnage est assez renfermé et peu disert pour lui permettre de ne pas gesticuler et cabotiner, ce qui n'est pas un tort.
Bref un petit film qui a plus l'air intelligent qu'il en a la chanson mais qui a le mérite d'utiliser des prétextes graves et profonds pour raconter une histoire universelle et spectaculaire avec ce qu'il faut de stetsons, de pré immenses et infinis, de chevaux et d'accent roulant pour lui donner une patine des plus roots.
Mini trombi:
Scott Wilson:
Ron Kuhlman:
Christopher Rydell:
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