Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
dimanche 21 juin 2009
Le gendarme se marie
1968
Cinéaste: Jean Girault
Comédiens: Geneviève Grad - Michel Galabru - Claude Gensac - Louis De Funès - Jean Lefebvre - Christian Marin - Guy Grosso - Michel Modo - Mario David - France Rumilly - Nicole Garcia - Jean Ozenne - Dominique Zardi - Rudy Lenoir - Dominique Davray - Yves Barsacq - Yves Vincent
Notice Imdb
Vu en dvd
alligatographe : Le gendarme à New-York
alligatographe : Le gendarme de Saint-Tropez
Décidément je serais toujours fâché avec cet élément de la série. Je n'y arrive pas. D'emblée, je suis déçu par la photographie, je ne retrouve pas la netteté et les contrastes des précédents cinémascopes, ni la vivacité des couleurs. Ou bien alors, la copie du dvd est juste pâlichonne? Non, il me semble qu'on a enlevé du grain. J'aime bien le cinémascope pleins de couleurs des années précédentes. Celui-là montre une image déjà plus contemporaine, qui sent déjà les années 70. Les deux derniers épisodes sont pires encore. Je ne sais plus s'ils sont en cinémascope, je ne crois pas. Peu m'importe.
Éloignons-nous de la forme pour parler de l'histoire, des situations et des gags, autrement dit l'essentiel. On avait déjà dans le deuxième épisode que ça titillait un brin le gendarme du côté de la zigounette, cette fois c'est sûr les producteurs et scénaristes se décident à gommer un trait immoral, voire anormal pour un homme d'ordre : l'intolérable célibat. A priori, on pourrait penser que le sujet est vaste et fertile en gags en tout genre, or ils ont fini par ajouter beaucoup d'à côtés pour pimenter un récit par trop pépère et endormi. On va chercher l'argument périlleux du criminel (Mario David) après avoir épuisé l'activité estivale du gendarme, à savoir contredanser le touriste sur la route, ainsi que la compétition hiérarchique Cruchot/Gerber relevant de la pochade estudiantine, fleurant bon du côté nostalgique et anxiogène du banc de l'école.
Oh ici et là quelques dialogues absurdes et savoureux viennent agrémenter la fadeur de l'action (le contrat passé entre Cruchot et Mario David : "Tu prends lequel...", la discussion entre Fufu et Galabru après l'examen : "Ah la diffusion! Vous dites la diffusion..."). Mais c'est somme toute assez vieillot dans l'ensemble comme humour et cette fois cela n'a pas l'heurt de me satisfaire. Que voulez-vous, tous les goûts sont dans la nature. Va comprendre Charles.
Aussi est-ce plutôt grâce au casting que j'ai pris quelques plaisirs en retrouvant par-ci par-là quelques figures récurrentes du cinéma populaire français avec en premier lieu une actrice sur qui j'ai toujours porté un regard à la fois affectueux mais également empreint d'une certaine admiration qui n'est pas sans lien avec une sorte d'attirance sexuelle. Oui, j'ose ce coming-out. Claude Gensac a longtemps représenté une part d'idéal féminin, avec son style très bourgeois, dégageant une féminité et une classe folle. J'aime encore plus, de manière totalement éhontée, la finesse de sa dentition et la ligne de sa bouche, d'une sensualité incroyable. Elle ressemble sur ce point à un amour de jeunesse. Evidemment ce lien particulier attise en moi des feux irrationnels, qui me lient à ce visage, cette façon de bouger, cette voix, ces sourires, ces moues, ces regards. Hypnotisé par Claude Gensac.
Je n'en dirais pas autant de Genevièce Grad qui en fait des tonnes dans ce film.
J'ai bien plus été heureux de revoir Bernard Lavalette et Dominique Davray par exemple, même si leur apparition relève plus de la figuration ("un, deux, trois et quatre")
Me reste à revoir Le gendarme en balade. Les deux derniers pathétiques épisode relèveraient plus du douloureux qu'autre chose.
En bonus des effets spéciaux infernaux de la mort qui tue:
Trombi:
Louis de Funès:
Claude Gensac:
Geneviève Grad:
Michel Galabru:
Jean Lefebvre:
Christian Marin:
Guy Grosso et Michel Modo:
France Rumilly:
Yves Vincent:
Jean Ozenne: (centre)
Oh???? Nicole Garcia!!!
Maurizio Bonuglia:
Nicole Vervil: (droite, right)
Jean-Pierre Bertrand, Guy Verda, Geneviève Grad, ? et Maurizio Bonuglia:
Yves Vincent et René Berthier:
Louis de Funès, Dominique Zardi, Michel Galabru, Rudy Lenoir
Yves Barsacq:
André Tomasi: (gauche, left)
Karin Skarreso et Tove Frisch ou l'inverse:
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Un très bon film, mais je préfère le premier. Très sympa, bonne ambiance, bon gags... Et puis je partage votre avis sur Claude Gensac. Bien que mon idéal féminin reste Grace Kelly...
RépondreSupprimerLe criminel est joué par Mario David et non Michel Modo
RépondreSupprimerMerci, je ne comprends pas comment j'ai fait pour confondre. Merci, j'ai corrigé.
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