Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
dimanche 7 juin 2009
Règlements de comptes à O.K. Corral
1957
Titre original : Gunfight at the O.K. Corral
alias : Règlements de comptes à O.K. Corral
1957
Cinéaste: John Sturges
Comédiens: Kirk Douglas - Burt Lancaster - Rhonda Fleming - Jo Van Fleet - John Ireland - Dennis Hopper - Jack Elam - DeForest Kelley - Lee Van Cleef
Un peu déçu par Sturges. Je m'attendais à une mise en scène moins ampoulée et mélodramatique. Le mélo, ce n'est pas sale, loin de là, mais ici dans ce western, avec cette histoire apre, ça ne fonctionne pas. La déchéance du couple Douglas/Van Fleet est trop décrite à mon goût. Elle est nécessaire, certes, pour montrer le lent suicide de Doc Holliday. Et puis surtout on est plus habitué chez John Sturges à suivre un récit équilibré, tout entier orienté vers l'action. S'apesantir ainsi sur des pans contemplatifs de l'intrigue ne ressemble pas au cinéma de Sturges. Sans doute est-il victime de l'héritage fordien qui avait amplement et justement réussi à garder ce délicat équilibre entre mélodrame et action dans My darling Clementine. Dommage.
Reste une bande originale plaisante qui reste gravée grace à sa simplicité. Mais c'est surtout un duo de comédiens gigantesques qui font la force du film. Si Burt Lancaster n'a finalement quye peu à offrir dans le jeu (mais le peu qu'il a marque les esprits), Kirk Douglas avec son ange déchu, artiste maudit de la gâchette et du carré d'as, à la noire destinée toute tracée, profite d'un rôle saillant et fertile en scènes violentes, avec du jus de viande. Goûtu.
Et pour finir, ce qui aujourd'hui un peu sourire, c'est la relation pour le moins affectueuse que nouent Lancaster et Douglas, une sorte de Brokeback Mountain avant l'heure. Les scènes de jalousie de leur donzelles respectives sont édifiantes, laissent peu de doutes sur ce point. Ah si! C'est évident, mais si, voyons!
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La relation entre Burt Lancaster et Kirk Douglas me fait plutôt penser à celle existant entre Henry Fonda et Antony Quinn dans Warlock (l'Homme aux colts d'or).
RépondreSupprimerJe ne connais pas ce film. Je note le titre dans ma caboche. Les deux comédiens que tu cites sont à eux seuls une belle promesse. Merci.
RépondreSupprimerMoi, je sors d'un cycle Mizoguchi où il n'y a que des geishas et ce western m'a apporté l'oxygène et cette amitié virile résolument absents de l'univers claustrophobique des maisons closes de Kyoto (j'ai fait la bêtise de voir dix Mizoguchi à la suite, ce qu'il ne faut pas faire).
RépondreSupprimerLancaster et Douglas sont magnifiques et, ceci est dérisoire, mais je bondis toujours de joie quand je reconnais Dennis Hopper jeune.
Frankie Laine chante avec une indicible volupté : j'ai repassé deux fois le générique pour l'entendre à nouveau. (Sa voix est également inoubliable dans Le Train sifflera trois fois "High Noon" de Fred Zinnemann)
signé Roxane
This is wher we first met :
RépondreSupprimerI spoke to you earlier tonight about a book-to-be (and not a blog). I went to bed thinking of the possible structure
i invented and wrote down for you. But this is not me at all. Very conventional and unfeasible with my limited — what I call profane — approach of cinema.
I told you once I believe in chaos (life offers us daily the proof of it) and knowing who I am : a maverick, it will be "notes from a maverick on the 7th art".
I'll write disordelry about what I like best (and explain why).
I think primarily of dream sequences in films : there's a splendid one in Hitchcock's La Maison du Dr Edwards.
It was created by Salvador Dali, and replete with symbolic images which will help disclose the murderer.
Lately I watched several artistic similar sequences in Corman which deserve appropriate observations.
Amazons in their private lives are lovers in fiction and lovers in their provate lives too
Men and women alike are not of a piece : a manichean is simply stupid
A subhect of little interest, yet fascinating to me, is the ladies immaculate fashion in westerns (whether they have or not slept in a barn),
Another point of interest is the dialogue quality, its machine gun hysteria. Etc. etc.
For the former I should be able to isolate great pictures, for the latter to quote brilliant repartees.
I enjoy every form of choreography : but who doen't ?
I enjoy extreme forms of violence (I jumped out of my seat when: boiling water was thrown on the beautiful face of Gloria Graham): But does this amount to anything ? You see, the prospect is far from ripe
It's too early and undesirable to think of a book now. It might restrict my spontaneous approach of film.
4.18 a;m.
Roxane
j'ai vu de loin "pauvre cruche !"
RépondreSupprimerLes coups bas ne sont pas permis.
J'ai aussitôt fermé la page sans vous lire
Ce nombre incalculable de photos dissimule mal votre ignorance, la cécité de votre onserrvation et l'immensité de votre inculture.
vos "foutre dieu" et autres expressions du même genre ne donnent pas le change : vous ne lisez pas, n'avez pas lu sinon le JDD et, en conséquence ne savez pas écrire .C'est de plus en plus répandu, mais chez des gens sans prétenntions.
C'est une chance pour vous que vos billets en français ne soient pas lus par les stars de la critique américaine au milieu desquels vous êtes assis sur un coin de chaise
j'ai toujours été la seule à écrire un commentaire : vos pages sont vides, sans échos ou bien, je crois plutôt que vous
faites disparaître au fur et à mesure les insultes que vous méritez.
Ne prenez pas la peine de répondre, je ne m'abaissera pas à vous lire
J'ai travaillé pendant un certain nombre d'années dans un institut de rééducation pour adolescents et jeunes adultes présentant des troubles du caractère et du comportement. Et j'y ai appris qu'il est un trouble des plus nocifs, que je veux proscrire à mon environnement en priorité, c'est celui des pervers qui s'évertuent à foutre la merde dans un groupe pour juste se gorger des conflits qu'ils déclenchent par une petite phrase ou quelques insinuations. Il y a effectivement des gens qui cherchent le conflit et en jouissent maladivement. Et j'ai jamais pu trouver un moyen d'en accepter les modalités. Je n'y arrive pas, je ne supporte pas. J'avais beau me dire "ils sont malades", je ne les supportais pas et ai bien vu combien tout cela n'était pas bon pour mon petit équilibre personnel. Depuis je loue le courage des éducateurs spécialisés, qui eux, y bossent encore et ce toute leur vie.
SupprimerJe raconte tout cela, non pour signifier que vous êtes de ces gens-là. Il s'agit d'un trouble autrement plus sérieux et grave pour en galvauder les caractéristiques avec un comportement social confus sur internet. Mais quelque part, la logique que vous mettez en place en m'insultant d'abord, puis en me niant le droit de vous répondre sèchement sous prétexte que je n'apprécierais pas la critique, me rappelle ces fausses logiques, cette rhétorique fallacieuse qu'on voyait chez ces malades. Sur l'internet ce genre de discussions complètement stériles qu'on appelle du trolling -et trolls les personnages qui s'y adonnent pour remplir leur vi(d)e- sont monnaie courante. C'est la première fois que je m'y fais prendre sur mon blog. Je fais un vœu...
Quoiqu'il en soit, maintenant c'en est terminé. Je pense que je n'ai aucune peine à ouvrir mon blog à tous les commentaires, même les plus critiques, vous en êtes pas la seule preuve, j'ai toujours tout publié pour répondre (si ce n'était pas le cas vous n'auriez pas été publiée du tout), mais là, c'est systématiquement des insultes ou des critiques non étayées. Si encore vous aviez un raisonnement logique, propre à développer un dialogue, mais vous invectivez sous une identité puis vous vous lancez dans des logorrhées où le sens de votre réflexion apparait pour le moins nébuleux, dépassant largement le cadre du film, voire du cinéma, voire de l'art pour finir par former un fatras incompréhensible mêlant tout et n'importe quoi. Aussi, dorénavant, je ne publierai plus vos commentaires. J'en suis désolé, j'espérais qu'un tant soit peu de raison présiderait à cette correspondance, mais manifestement, j'en demandais trop. Je vous prierais donc d'aller troller ailleurs.