Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
vendredi 25 mars 2011
Tokyo train girls 1 : Private lessons
2009
Titre original: Yureru densha no naka de: Onna kyôshi no midara na arubaito
Réalisateur: Tadashi Kyouya
Comédiens: Megu Fujiura - Jiro Tanaka - Takahiro Nomura - Miwa Saeki - Myu
Notice Imdb
Vu en dvd
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Je ne peux plaider la surprise : les toutes premières images pré-générique dévoilent la comédienne principale Megu Fujiura
qui, face caméra déclare : "j'espère que vous allez apprécié ce film parce qu'il y a beaucoup de textes et que ça a été dur d'apprendre tout ça". Aouch... Je vais voir une production de bas étage. En effet, pas de doute, le film est conçu uniquement pour la vidange séminale.
Megu Fujiura très jolie, pourvue d'attributs généreux, passe le film à se faire tripoter les seins, le sexe et les fesses. Le scénario aussi chétif que possible s'échine à placer la pauvrette dans le maximum de situations dénudées.
Tout d'abord comme le prétexte le titre, les transports en commun ne se révèlent pas seulement mobiles mais également émotionnels. Au Japon, le pelotage en compartiment collé-serré est sport national, au grand dam de ces dames.
La prof d'anglais est ensuite la victime de plus en plus consentante d'un élève énamouré.
Elle passe ses soirées à strip-teaser sur le net,
se masturbe,
se frotte bien longuement les seins sous la douche (jusqu'où va se cacher la saleté, hein!?)
et se fait violer par un collègue.
Les occasions ne manquent donc pas de voir du nichon nippon. Excitant un temps, on finit par s'en lasser. On ne dira jamais assez que l'histoire est un nerf bien plus vital pour l'érotisme que la beauté ou la générosité de la chair.
Comme le film affiche un net manque d'ambition, en même temps qu'une complaisance démesurée dans l'exposition mammaire, le peu de crédit qu'il aurait pu avoir sauvegardé auprès du public le moins exigeant vole en éclat avec des scènes de pelotage sauvage totalement aberrantes et qui relèvent plus du fantasme lié à la mythologie pornographique qu'à la moindre idée artistique. Les traits sont dessinés grossièrement. La psychologie des personnages se résume à de mâles suppositions. Bref, on nage définitivement dans une production érotique de type utilitaire, pour un public très ciblé. D'ailleurs, pourquoi ne pas en faire un film pornographique, carrément puisqu'il en arbore toutes les caractéristiques sauf l'explicitation des scènes de sexe? Un public friand de ces sortes de mignardises, une demande particulière, ou bien le rejet des mosaïques? Sais pas, en tout cas, on reste très proche de la pornographie avec ce film.
Sauf à être un obsédé mammophile, je vous conseille de passer votre chemin, car la réalisation se révèle très ordinaire, toujours en plan fixe, beaucoup de gros plans. De plus, les comédiens sont très mauvais. Non, clairement, un très mauvais truc. Il fait partie d'une série de deux ou trois autres films qui suivent. Je passe mon tour, sans aucune hésitation.
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Les films qui savent titiller les sens et l'esprit ne sont hélas pas légion : La Clé de Tinto Brass, L'Empire des Sens de Nagisa Oshima et sans doute quelques autres. Beaucoup de regrets à vous lire car la plastique de Megu Fujiura n'appelle, elle, que des éloges !
RépondreSupprimerOh détrompez-vous! Le cinéma japonais regorge de petits trésors du cinéma érotique, tour à tour sensuel, impertinent, révolutionnaire, introspectif, farfelu, innovant, futé, acéré, vindicatif et poétique. Je pourrais vous citer Noboru Tanaka, Ishii, Hasebe, Wakamatsu. Plus récemment, la série des Diary of Devoted Wife est tout simplement exceptionnelle! Vous trouverez des commentaires plus précis sur ces oeuvres dans les archives du blog.
RépondreSupprimerje prends note et je me lance à l'assaut de ce qui est une vraie terra incognita pour moi. merci de vos conseils !
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