Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
mercredi 30 mars 2011
Le mac
2010
Cinéaste: Pascal Bourdiaux
Comédiens: José Garcia - Gilbert Melki - Carmen Maura - Catalina Denis
Notice Imdb
Vu à la télé
C'est quoi ce film? C'en censé faire rire? Sérieux, c'est vraiment une comédie? Je suis sur le cul. Décidément, je ne sais pas si vous avez remarqué mais les comédies sur la gémellité semblent condamnées à ne pas être drôles. Même Yves Robert n'avait pas réussi son "Jumeau" avec Pierre Richard. Et pourtant ils en tournent. On pourrait croire qu'en 2010 ce genre de scénario éculé ferait fuir n'importe quel producteur sensé. Hé bien non! Que des comédiens comme José Garcia ou Gilbert Melki sauraient lire le vide de ce script. Hé bien que nenni! Dieu sait si j'aime Gilbert Melki! Et José Garcia est un type doué, à fort potentiel de sympathie mais merde, qu'est-ce qu'ils foutent dans cette merde?
Le générique n'est pas mauvais. En le découvrant, je me suis fait la réflexion qu'un bon générique ne fait pas un bon film. Merde, un pressentiment? Le film s'arrête à une idée excitante au départ : un banquier réservé, péteux remplace un caïd, son frère jumeau, pour rencarder la police sur un deal de coke à venir. En fait, le remplacement ne débouche sur aucun gag, aucune situation ne serait-ce que susceptible de faire naître un sourire. On reste sur des faits très ordinaires, platitude renforcée par des dialogues d'une soporifique fadeur.
La réalisation est assez bonne mais garde dans ses meilleurs moments un aspect vdéoclipesque qui ne fait qu'accentuer le manque de relief de l'histoire.
Alors, pour aller jusqu'au bout, je me suis reposé sur les comédiens, la beauté féline de Catalina Denis, la tchatche de José Garcia
(bien qu'il nous resserve le même personnage que dans "Le boulet") et l'imitation pacinienne de Gilbert Melki qu'il a déjà présentée dans d'autres comédies.
Finalement, ce film aligne des vignettes déjà vues ailleurs. Travail ni fait, ni à faire, "Le mac" est un film à oublier.
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