Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
lundi 28 mars 2011
Raiponce
2010
Titre original : Tangled
alias : Raiponce
Cinéastes: Nathan Greno - Byron Howard
Notice Imdb
Vu en dvd
Très agréable surprise. La bande annonce ne rend pas hommage à la beauté du film ni à son humour. Elle me faisait craindre le pire, un dessin traditionnel et une animation exagérément comique avec une histoire romantique mille fois vue ailleurs.
En fait de tradition, le film bouscule avec énergie les vieux mythes. Sus aux mites! Certes, le fond du plat est conçu sur d'éternels ingrédients : la méchante sorcière ou marâtre, la petite princesse enlevée au bon roi et à sa jolie reine, le chevalier plus preux que voyou, les animaux complices, la grande tour et l'amouuuuur... Mais la cuisine qui est faite de tous ces aliments se révèle succulente, pleine de saveurs qui font danser les papilles.
D'abord visuellement le travail est considérable. Quelques scènes destinées à en mettre plein la vue en 3D n'en sont pas moins spectaculaires en 2D.
Surtout les couleurs sont remarquablement chatoyantes. Le spectacle s'appuie sur l'éclat et la brillance des lumières jusqu'au velouté des ombres.
Le rythme est très agréable, d'une bonne lisibilité. Le luxe de détails amusants ou poétiques offre quelques moments de franche rigolade ou de doux murmures d'émotions. Quand la forme épouse aussi bien un scénario dynamique et bien équilibré, cela donne un divertissement de première force.
Si les personnages ne font pas preuve de grande originalité au moins sont-ils très bien façonnés et utilisés. L'animation des mimiques, de leurs gestuelles m'a souvent très agréablement surpris faisant montre d'un grand naturel et donc d'une réjouissante finesse.
La richesse de détails est évidente et assure l'essentiel : le spectacle est prenant, le suspense solide et les émotions surgissent, vraies, sincères, efficaces. J'ai donc été conquis par les personnages, notamment Maximus le cheval
et la joyeuse troupe de soudards bonnards, sans nul doute affiliés de très près aux festifs soldats que les Monty Python ont fait danser dans "Sacré Graal". J'ai également été remué par l'émoi final.
Bref, là où j'attendais la calme tiédeur du tout venant, j'ai trouvé le dynamisme et la sincérité d'un bel ouvrage. Fort sympatoche.
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