Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
samedi 11 juillet 2009
Singin' in the Rain
alias : Chantons sous la pluie
1952
Cinéastes: Stanley Donen - Gene Kelly
Comédiens: Gene Kelly - Cyd Charisse - Debbie Reynolds - Donald O'Connor
Vu en dvd
Loin d'être féru de comédies musicales, j'apprécie quand elles sont faites par les magiciens tels que Vincente Minelli, Stanley Donen ou Gene Kelly. Le travail de groupe... de troupe, devrais-je dire, est peut-être encore plus probant dans ce genre de film. La diversité des talents y est encore plus visible. Ce "Chantons sous la pluie" est d'abord un superbe travail d'écriture avec une belle histoire racontant une part d'Hollywood, rendant hommage aux icônes du muet d'abord, puis au cinéma populaire des années 30 (on a même droit à un clin d’œil appuyé à George Raft). Le scénario montre bien cette sorte de dualité entre satire et fascination qui joue dans le regard des professionnels du spectacle comme dans celui du public à l'égard d'Hollywood.
Et l'ébauche même de la relation entre Gene Kelly et Debbie Reynolds est totalement façonnée sur ce canevas. Lui croit que sa célébrité le rend irrésistible, elle lui oppose le plus froid mépris. Le mensonge qu'elle érige en barrière un brin snobe sur les films qu'elle n'aurait pas vus constitue en quelque sorte une des pierres sur lesquelles le scénario s'appuie pour ériger cette idylle.
Au talent des scénaristes, il faut associer celui des danseurs et des chorégraphes.
Mais j'avoue que je retiens essentiellement Kelly et Charisse pour la grâce et l'exubérante sensualité qui se dégagent de leur ébats chorégraphiques.
Debbie Reynolds a une voix magnifique et joue plutôt bien.
En parlant de jeu et non de danse, Gene Kelly se pose là monseigneur! C'est véritablement un danseur exceptionnel et un comédien hors-pair. Chapeau! Les numéros qu'il donne avec Donald O'Connor ou Reynolds sont épatants pour l'absence apparente d'efforts. Cette simplicité feinte force l'admiration. J'ai un peu plus de mal avec ce chanteur danseur "comique" Donald O'Connor. Son "Make 'em laugh" par exemple est un numéro que je n'arrive pas à suivre avec passion, doux euphémisme.
Pas non plus emballé par Jean Hagen. Par contre, encore une fois, quel bonheur que ce technicolor savamment utilisé comme un bonbon sucré aux saveurs multiples, douce sensation d'avoir des fleurs dans les yeux!
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire