Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
dimanche 26 juillet 2009
They're a weird mob
1966
Cinéaste: Michael Powell
Comédiens: Walter Chiari - Alida Chelli - Claire Dunne
Vu en dvd
Petite production d'un Michael Powell vieillissant et désormais séparé de son alter-ego d'écriture Emeric Pressburger. Si l'on ne s'en est pas toujours rendu compte, force est de constater qu'ici l'absence de rigueur et de finesse dans le rythme plombe pas mal cette comédie.
Powell n'invente pas grand chose. L'esthétique, la manière de filmer sont ordinaires. Tout juste a-t-il introduit quelques effets de distorsion et des ralentis pour faire ressentir l'ivresse ou la fatigue du personnage principal. Il semblerait que Powell se soit concentré sur le parcours de son personnage, un italien venant de débarquer à Sydney et bien décidé à payer les dettes qu'il a contractées auprès d'une belle plante.
Powell s'intéresse beaucoup au vocabulaire typiquement australien, sujet de nombreuses scènes dont le comique touchera essentiellement les australiens et les britanniques. On a droit à une sorte de panorama social de l'australien moyen et citadin. Aussi le film prend-il par moments des allures touristiques. Gentil, il suit son cours, paisiblement et puis se tourne un brin vers la comédie romantique pour pimenter un récit sympathique mais peu dynamique.
Finalement on pourra toutefois apprécier une distribution d'abord italo-australienne avec quelques têtes connues. Mais le fanatique de Powell s'en trouve un peu décontenancé. Certes, la bonne humeur qui imprègne le film rappelle l'espèce de fraîcheur, que d'aucuns pourront appeler "candeur", des films de Powell, cet amour, cette confiance dans l'humanité, les liens de solidarité mais le film reste désespérément plat, tranquille, trop tranquille.
Trombi:
Walter Chiari:
Claire Dunne:
Ed Devereaux:
Alida Chelli:
John Meillon:
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Etonné par votre commentaire sur l'absence de Pressburger alors que la jacquette le donne comme scénariste, j'ai trouvé sur IMDB : Richard Imrie (scénariste de ce film) est le pseudonyme de Pressburger...
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerOui effectivement, je ne sais pas ce qui s'est passé pour qu'il signe sa collaboration par un pseudo. Je n'ai pas fini l'autobiographie de Michael Powell.
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