Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
mercredi 17 novembre 2010
Columbo : Grand deceptions
1989
alias : Columbo : Grandes manœuvres et petits soldats
Saison 8, épisode 4
Réalisateur: Sam Wanamaker
Comédiens: Peter Falk - Robert Foxworth -Stephen Elliott - Lee Arenberg
Notice Imdb
Vu en dvd
Un épisode pas loin d'être excellent. Et pourtant encore une fois sur cette saison 8, je déploie l'absence de véritables stars, de comédiens d'envergure. Ici aussi, Robert Foxworth, comédien de second zone, n'offre pas une stature d'importance. Il joue à peu près bien.
En fin de compte, du point de vue du jeu, seul Stephen Elliott
procure un réel plaisir au spectateur. Le rapport qui s'institue entre lui et Peter Falk compose quelque chose de drôle et touchant à la fois.
Une relation nouvelle dans la série, car on n'a jamais vu Columbo exprimer autant d'admiration -non feinte je précise- pour un personnage. Sam Wanamaker arrive bien à profiter de cet acteur dans une scène en particulier, très émouvante, quand sa femme vient lui apprendre qu'elle le trompe. Dans une jolie pénombre, sous une verrière et avec une caméra fixe, en deux ou trois plans très attentifs aux petits gestes de tendresse, le réalisateur capte là un moment de grande délicatesse. Assez rare dans la série.
Avec la façon dont Columbo démêle le vrai du faux, l'épisode prend encore plus de hauteur. Altitude quelque peu altérée par le dénouement, un brin tiré par les cheveux, il est vrai. J'ai vraiment adoré l'implacabilité de sa démonstration, cette lente et sûre évolution de son enquête. Pour la énième fois, il est facile d'être bluffé par son analyse et par conséquent par le travail d'écriture sur le scénario que l'on doit ici à Sy Salkowitz.
Même si la série retrouve un milieu (l'école militaire privée) déjà exploitée sur "Dawn early night" (Entre le crépuscule et l'aube), ce Columbo achève la saison 8 sur une note élevée. En se retournant, je me rends compte que cette saison est de très haut niveau sur l'écriture, la finesse des scenarii, sans doute la plus soigneuse sur ce point. Aussi la pauvreté de la distribution constitue-t-elle le bât qui blesse, malheureusement. On imagine sans peine ce que ces épisodes auraient pu donner avec des Ray Milland, des Patrick McGoohan et consorts...
Trombi:
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Michael McManus:
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