Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
mardi 2 novembre 2010
Toy story 3
2010
Cinéaste: Lee Unkrich
Notice Imdb
Vu en dvd
Estupendo! Mejor que los... autres! Pardon pour cette réinitialisation intempestive.
Encore une fois Pixar déchire sa mémé! Pas seulement sur le plan technique, le film est d'une si belle invention! J'ai vu il y a quelques jours "Despicable me", un dessin animé de bonne facture, même techniquement, or le gouffre d'imagination et de précision visuelle qui les sépare est proche du Grand Canyon. Effarant!
Dans un premier temps, l'histoire ressemble à s'y méprendre à celles des deux premiers volets : les jouets sont en danger d'abandon. Andy est presque adulte maintenant et part à l'université. Mazette! Il a encore ses jouets? Ça faisait belle lurette que j'avais échangé mes Big Jim et mes Playmobils avec des BigBoobsMag et Playboy ou d'autres joyeusetés littéraires pour mon Joystick favori. Bon, passons.
En introduisant les jouets dans une maternelle-prison où règne en despote une peluche rose-fraise, les auteurs investissent le sous-genre du film d'évasion avec un rafraîchissant renouvellement du suspense comme de l'esthétique.
Les dessins sont d'une netteté et d'une précision renversante qui rappelle la véracité de Wall-E. Certains plans sont si beaux de mille détails que l'on se demande si l'on a pas inséré des plans réels. Les équipes techniques de Pixar sont toujours au sommet de leur art.
D'autant plus grandiose que non content de proposer une image époustouflante de réalisme, leur travail sur les couleurs et les cadrages par exemple alimente un sous-texte du récit évident. Ça a du sens, nom d'une inflation!
Les clins d'œil laissent apparaître les influences du cinéma de genre ou des iconographies particulières. Ce film-là peut se targuer d'appartenir à une histoire du cinéma. Il s'inscrit dans celle du cinéma américain, reprenant des thèmes formels anciens, tout en traitant de sujets beaucoup plus universels, propres à éveiller en chacun de nous des émotions centrales : l'amour, l'amitié, la relation à l'autre en somme, la fidélité, le confiance, le partage et la transmission de ces valeurs. Je n'y ai pas été insensible.
La beauté des couleurs, des textures et l'incroyable finesse de l'animation finiraient de totalement convaincre le pire des "peine à jouir", assurément! Un très grand Pixar, un très grand spectacle, un très grand film! Pour les petits et les grands.
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