Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
mardi 5 janvier 2010
Les mystères de l'ouest : La nuit de la terreur
1965
Titre original : The Wild Wild West : The night the wizard shook the Earth
Titre francophone : Les mystères de l'ouest : La nuit de la terreur
saison 01, épisode 03
Réalisateur : Bernard L. Kowalski
Comédiens : Robert Conrad - Ross Martin - Michael Dunn
Notice Imdb
Vu en dvd
Ahhhh excellent épisode! Sur bien des points il constitue une superbe satisfaction. La prestation de Michael Dunn est tout simplement hallucinante.
Il incarne un Dr Loveless très ambigu, d'une folie incandescente. Il irradie, attire toutes les attentions car son jeu, tout à la fois espiègle, infantile, machiavélique ou encore déchaîné, se marie parfaitement à son regard enfiévré, mûr pour la camisole. Son porteur, son chêne, son bras armé est Richard Kiel, le futur Jaws des James Bond.
Encore un lien avec la franchise britannique. Toujours aussi peu bavard, il offre un contraste évident. Ce couple prometteur a quelque chose d'émouvant, de passionnant, n'ayons pas peur des mots, entre Laurel et Hardy ou encore Lenny et George "Des souris et des hommes" de Steinbeck.
Si l'on ajoute à ce couple de personnages exceptionnels un parfait usage des brumes et lumières des studios par le chef opérateur Ted Voigtlander et le réalisateur Kowalski, nous délivrant une atmosphère bostonienne des plus inquiétantes, se dessine alors un remarquable épisode dans le ton comme dans la forme et qui marque la série d'une très belle empreinte qu'on va retrouver encore quelques fois par la suite, une marque de fabrique qui fait son charme : entre fantastique et espionnage, une sorte de Sherlock Holmes avec des biceps et baigné dans une ambiance à la Poe parfois, flirtant avec les romantiques et le ciné bis européen, savoureux smoothie n'est-il pas?
James West est encore topless. Le jeu va désormais consister à guetter l'épisode sans sein découvert.
Celui-ci en rajoute pour ces dames avec une scène où de lourds athlètes dépoitraillés font luire jusqu'à leurs poils dorsaux dans une sorte de lutte improbable avec le Dr Loveless.
S'il fallait retenir une image qui illustre à merveille la frénésie de cet épisode, c'est bien la scène où le Dr Loveless, vaincu, balance sur le battant d'une grosse cloche au sommet d'un beffroi de Boston, hurlant d'un rire sardonique nerveux et effrayant. Lovecraftien?
Trombi:
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