Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
lundi 11 janvier 2010
Max et les maximonstres
2009
Titre original : Where the wild things are
Titre francophone : Max et les maximonstres
Cinéaste: Spike Jonze
Comédiens: Catherine Keener - Pepita Emmerichs - Mark Ruffalo - Max Records
Notice Imdb
Vu en salle
J'ai lu le livre original quand j'étais môme. En me promenant à Mollat pendant les vacances de Noël, v'la t'y pas que je tombe sur une réédition et c'est seulement à ce moment-là que tout est revenu. Du diable-vauvert. Du fin fond des âges de ma mémoire fainéante. Quand j'ai vu le film, quelques jours auparavant, aucun souvenir n'était remonté à la surface. On peut honnêtement dire que j'ai donc vu le film sans a priori, du moins de façon consciente. Je ne me suis pas ennuyé.
Je crois que le film s'adresse avant tout aux enfants, d'une manière intelligente qui plus est. On est très loin de Disney. Le récit, métaphorique, affronte pourtant les peurs et angoisses enfantines avec une certaine sincérité. Cette histoire de monstres et leurs interactions, la place qu'essaie de se faire Max parmi eux reflètent plus ou moins subtilement mais toujours avec un vrai courage le monde dans lequel les enfants de 6 à 11 ans -échelle tout aussi approximative que personnelle- vivent, ce qu'ils ressentent au contact des autres. L'univers onirique qu'on nous présente n'est pas moins violent que celui d'une cour de récré. Difficile de s'affirmer dans un groupe, de passer de l'âge douillet de bébé à celui d'enfant. Ça ne se fait pas sans quelques heurts que le film montre bien.
Il n'empêche que cette manière imagée, détournée -afin de mieux toucher le public enfant, je suppose- ne m'a pas vraiment intéressé. Mise à part la fin à l'émotion directe, pure, simple qui jaillit sans barrière, seul instant d'affolement de mon palpitant, je crains que progressivement cette séance ciné ne se perde dans les plis de l'oubli. Comme le bouquin.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire