Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
mardi 12 octobre 2010
Columbo - Des sourires et des armes
1978
Titre original : Columbo - The conspirators
Titre francophone : Columbo - Des sourires et des armes
Saison 7, épisode 5
Réalisateur: Leo Penn
Comédiens: Peter Falk - Clive Revill - Jeanette Nolan
Notice Imdb
Vu en dvd
On clôt la saison 7 sur un épisode pas mauvais mais peut-être le moins bon de la saison. C'est bête.
Le dénouement est si facile à prévoir que le scénariste Howard Berk a ajouté une autre énigme à résoudre en plus du meurtre : la cachette des armes. En effet, l'épisode nous projette dans le monde des terroristes irlandais. Ira, ira pas? Si, ira. Le meurtrier Clive Revill tue un vendeur d'armes qui tente de l'extorquer.
Revill nous la joue biface. D'un côté tout en gaieté et jovialité irlandaises, poète, musicien, chanteur, comique et trinqueur, le personnage apparait fort sympathique,
essayant de charmer Columbo, celui faisant semblant d'être aussi naïf et benêt qu'un policier puisse l'être. D'autre part, Revill sait manifester une grande froideur qui lui permet de contenir colère devant la trahison du marchand d'armes
et irritation quand le lieutenant vient fourrer le nez dans ses affaires. Mi-lutin rieur, mi-tueur moraliste, le personnage est déroutant. Ses simagrées destinées à amadouer son auditoire finissent par être un peu usantes.
Heureusement, l'énervement prend le dessus. Le vernis craque délicieusement. Columbo sait si bien titiller son meurtrier.
Un nouveau venu sur la série à la réalisation, en la personne de Leo Penn, amène de bonnes idées de mise en scène, dans le montage, comme ces chevauchements de scènes, avec la nouvelle séquence qui commence mais avec le son de la précédente qui continue, un enchainement qui donne une note d'originalité intense, fort intrigante.
Le scénario peaufine gentiment l'aspect libidinal de Columbo.. Oh, point trop non plus. Il s'agit seulement de faire sourire le public en confrontant dans une librairie le détective et un ouvrage d'art érotique. L'œil inquisiteur et réprobateur d'une femme qui, si elle avait un tantinet de sens moral se mêlerait de ses affaires, est assez rigolo. Quand la jeune libraire revient et jette également un œil intéressé, la pimbêche n'en devient plus que "vieille" et Columbo reste jeune et humain : la séquence est fugace mais marquante.
L'énigme de chaque épisode consistant à découvrir ce qui va mettre Columbo sur la voie afin d'arrêter le coupable est ici tellement visible qu'en conséquence on se demande bien pourquoi il met autant de temps à voir l'évidence. Sa prestance en prend un méchant coup. Vient donc se greffer cette cargaison d'armes que le criminel a caché sur un navire et qui permet à Columbo de redorer son blason. Il revient du diable vauvert pour coiffer l'irlandais sur le poteau. Italie 1 - Irlande 0.
Trombi:
Jeanette Nolan:
Bernard Behrens:
Michael Horton:
Albert Paulsen:
L.Q. Jones:
Sean McClory:
Carole Hemingway:
Donn Whyte:
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