vendredi 8 octobre 2010

Robin des Bois



2010

Titre francophone : Robin des Bois
Titre original: Robin Hood

Cinéaste: Ridley Scott
Comédiens: Cate Blanchett - Russell Crowe - Max von Sydow - Mark Strong

Notice Imdb

Vu en dvd



Grosse déception pour mézigue. D'autant que je ne m'attendais pas à pareille pantalonnade de la part de Ridley Scott. Le film n'est pas désagréable à regarder. Le spectacle est aimable. La patte de Ridley Scott est souvent évidente, fait preuve de quelques élégances, notamment sur le plan visuel, avec une belle photographie, de bons cadrages et des mouvements de caméra très fluides.

Mais, à plusieurs reprises, je me suis fait la réflexion que le film reprenait beaucoup trop d'éléments déjà vus ailleurs, en premier lieu dans la filmographie de Scott lui même, et "Gladiator" arrive en tête forcément.

Et surtout, la dernière partie est plus prompte à déclencher le rire. Un grand carnaval avec un débarquement français digne du 6 juin 44,

une bataille mêlant "Il faut sauver le soldat Ryan"

et "Le retour du Roi". Les inspirations sont multiples, de Jackson à Spielberg, mais la cavalcade sur la plage m'a fait également penser à la bataille finale du Cid d'Anthony Mann.

Je pouffais déjà à la vue des navires de débarquement,

comme j'avais pu sourire en découvrant le "marcel" de Crowe ou les verres du roi Philippe, en entendant "Woman of Ireland", anachronismes grossiers, mais je m'explosai la rate en voyant la frêle Cate Blanchett, cotte de maille sur le dos et épée à la main.

Triturer le mythe "Robin des Bois" a du bon, indéniablement rafraîchissant. L'idée du préquel est intéressante mais il y a des limites tout de même au tripatouillage. La dernière demi-heure atteint des sommets de grotesque et de ridicule.

Cependant c'est toujours un plaisir de retrouver Max Von Sydow

et le plaisir rejoint la félicité avec la belle Cate Blanchett.

Russell Crowe

joue toujours le même lourdaud de film en film, or la semelle commence à s'user. Dommage que les rôles de tout ce petit monde soient aussi médiocres.

A la fin du film, je m'interroge sur ce qui a bien pu arriver à Ridley Scott pour qu'il en soit ainsi à remaker tout Hollywood et se singer lui même.

Trombi:
William Hurt:

Mark Strong:

Oscar Isaac:

Danny Huston:

Eileen Atkins:

Mark Addy:

Matthew Macfadyen:

Douglas Hodge:

Kevin Durand:

Scott Grimes:

Léa Seydoux:

Velibor Topic:

Alan Doyle:

Jonathan Zaccaï:

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