Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
mercredi 5 mai 2010
Diary of beloved wife : Feast
2007
Cinéaste: Sato Toshiiki
Vu en dvd
Lié à :
- Diary of beloved wife : White room 2011 mars
- Diary of beloved wife : Diary of devoted wife 2010 mai
- Diary of beloved wife : naive 2010 dec
- Diary of beloved wife : Saucepot 2010 mars
- Diary of beloved wife : Smoke gets in your eyes 2010 mars
Toujours aussi difficile de trouver des renseignements convaincants et sûrs à propos de ce film. C'est vraiment dommage parce que ces petits films sont très bien foutus. Celui-là est très bien, peut-être le meilleur sur les quatre de la série que j'ai vus jusqu'à aujourd'hui.
Ici un couple qui commence à être âgé subit les affres d'une libido vacillante. Il n'empêche : ils s'aiment encore passionnément mais l'attrait du corps de l'autre s'étiole quelque peu. L'épouse va retrouver un épanouissement sexuel grâce aux sex-toys ; le mari également ne tarde pas à entrer dans la farandole mécanique.
Toujours incapable de jouir directement du corps de l'autre,pour finir, ils vont expérimenter l'échangisme.
Sujet ô combien ordinaire et pourtant l'écriture du scénario est pour le moins originale, fine et intelligente.
Le film ne provoque très peu de trouble érotique, la chair y étant souvent triste. Par contre, le profond attachement de ces deux êtres et la véritable détresse qui les unit sont admirablement décrits. Il en résulte un film grave, d'où émane un doux parfum de belle émotion. La dernière scène, quand l'épouse tend le bras pour partager sa joie physique avec son mari est tout simplement bouleversante.
La pauvreté technique -une photo vidéo morne, on retrouve même les effets sonores de "Smoke gets in your eyes"- ne parvient pas, fort heureusement, à altérer la plaisir à suivre cette histoire d'amour.
Sans être exceptionnels, les comédiens font un travail sérieux. Quoiqu'il en soit, je suis sidéré par la haute tenue de ce type de production vidéo. Les Japonais me ravissent, tant leur estime pour le genre érotique n'est manifestement pas galvaudé. Il est bel et bien pris au sérieux et utilisé comme prétexte pour raconter de vraies histoires, créer des personnages et des émotions, au-delà de l'excitation sensorielle des spectateurs et tatrices. Cette série de "Diary of beloved wife" ne cesse de m'impressionner malgré la pauvreté des moyens techniques.
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