Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
mardi 23 mars 2010
Diary of beloved wife : Saucepot
2006
Cinéaste : Sato Toshiki
Vu en dvd
Lié à :
- Diary of beloved wife : White room 2011 mars
- Diary of beloved wife : Diary of devoted wife 2010 mai
- Diary of beloved wife : Feast 2010 mai
- Diary of beloved wife : naive 2010 dec
- Diary of beloved wife : Smoke gets in your eyes 2010 mars
Dans la série Diary of beloved wife, je commence par le Saucepot de Sato Toshiki. Cette série de drames érotiques tente de réunir le genre érotique au film noir. L'entreprise est osée et bigrement excitante (double sens évident sur les deux adjectifs). Visionné sur un dvd aux sous-titres faits maison, je déplore le manque de renseignements, même les plus élémentaires, sur les gens qui ont fait ce film. Je ne suis même pas certain que Sato Toshiki en soit le réalisateur pour tout dire. Quid des acteurs? No sé. Alors attachons-nous plutôt uniquement au film lui même.
La qualité visuelle n'est pas très bonne. Compression merdique : certaines scènes laissent apparaitre les entrelacements. Film video : les moyens techniques ne sont pas fameux. En dépit de cette modestie préalable, la réalisation n'est pas mauvaise, elle reste juste classique, correcte.
Les comédiens ne sont pas fortiches, loin de là. La femme est peu expressive. Elle n'a trouvé qu'un sourire à offrir en guise de moyen de communication.
L'homme a un rôle plus dense, avec des scènes de colère, de révolte et force est de constater qu'il ne maîtrise par son art, le pauvre! Il joue souvent mal, exagère, en fait des caisses. Bref, ce n'est pas chez les acteurs qu'on trouvera matière à s'extasier.
Non, ce qui est intéressant dans ce film c'est l'histoire racontée, qui interroge la notion de pureté. Un homme obsédé par la couleur blanche et la pureté qu'il lui associe découvre que sa femme le trompe. Mais la souffrance d'être trahi est beaucoup moins forte que l'excitation qu'il en retire. L'interdit est intimement lié à la pureté.
Il parvient à reprendre le contrôle de leur relation en "salissant" sa femme, ce qui sert de prétexte à aux scènes érotiques : d'abord ils font l'amour en se renversant de la sauce vinaigrette dessus (d'où le titre du film), puis dans les toilettes publiques
et enfin en faisant participier sa femme à un gang-bang.
Le personnage de l'épouse, même s'il est mal joué, n'en demeure pas moins intrigant, intégrant parfaitement la séparation entre sexualité et amour, ce dont le mari est incapable et ce qui par conséquent provoque sa douleur.
L'érotisme est intense. Est-ce que l'expression softcore est appropriée? Je n'en sais rien mais je suis tenté de dire oui. On s'attend à du porno, qui ne vient jamais.
Mais c'est plutôt bien fait. Là, pour le coup, les comédiens jouent bien.
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