Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
jeudi 6 mai 2010
Frangins malgré eux
2008
Titre original : Step brothers
Titre francophone : Frangins malgré eux
Cinéaste: Adam McKay
Comédiens: Kathryn Hahn - Mary Steenburgen - John C. Reilly - Will Ferrell
Notice Imdb
Vu en dvd
Je ne sais pas si le fait de savoir qu'Apatow est à la production m'a placé d'emblée dans une humeur favorable pour le recevoir ou pas, mais j'ai beaucoup aimé ce film alors que je n'ai pas beaucoup apprécié "Ricky Bobby roi du circuit" du même Adam McKay. Le couple Reilly/Ferrell m'était apparu très vulgaire et vide. Ici il est tout autant grossier, si ce n'est plus d'ailleurs, mais pas vulgaire car les deux jouent des rôles d'enfants, malgré leurs 39 ans bien tassés.
Ce décalage irréaliste produit un contraste évident entre âge et raison qui m'a bien fait rire et que j'ai trouvé surtout incroyablement attachant.
Les rôles de Steenburgen et Jenkins en parents de plus en plus sidérés par l'irresponsabilité pour ne pas dire débilité de leurs enfants soulignent très bien l'incongruité des personnages.
Ce qui permet au film de tenir la route est déterminé par le casting essentiellement. Des deux nigauds Reilly
l'emporte d'une courte tête dans la maîtrise des tics, attitudes, des postures adolescentes voire infantiles. Il m'a fortement impressionné. Ferrell est pas mal non plus mais un ton en dessous.
Des parents, Jenkins est formidable dans l'accablement.
La toujours très belle Steenburgen me ravit.
Les dialogues ciselés, d'une incroyable grossièreté et néanmoins martelés judicieusement participent avec brio de cette mécanique, ce rythme qui produisent un rire salvateur. L'histoire en elle même n'est pas très intéressante car elle n'est que prétexte aux pitreries des deux lascars.
Du n'importenaouc comme ça, j'en redemande.
Trombi:
Adam Scott:
Kathryn Hahn:
Andrea Savage:
Seth Rogen:
Rob Riggle:
Gillian Vigman:
Horatio Sanz:
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