jeudi 24 septembre 2009

La cité sous la mer



1965
Titre original : The city under the sea
alias : City in the Sea
alias : War-Gods of the Deep
Titre francophone : La cité sous la mer

Cinéaste: Jacques Tourneur
Comédiens: Vincent Price - David Tomlinson - Tab Hunter - Susan Hart

Vu en dvd



Une adaptation d'Edgar Allan Poe, une réalisation de Jacques Tourneur, un Vincent Price en potentat malade mental, un cinémascope et un monde souterrain, voilà une série d'éléments bien bandants et qui donnent au final une soupe assez maigre, une grasse désillusion.

La faute en revient essentiellement à un scénario très mal écrit. D'emblée, les dialogues parfois incongrus émaillent un récit qui devient très rapidement fouillis et presque incompréhensible. Impossible alors d'entrer en empathie avec les personnages. David Tomlinson a beau se démener pour faire le clown,

il ne parvient pas à donner une véritable chaleur, ni une cadence à un scénario décousu et pas loin d'être non existent. Je m'interroge sérieusement là-dessus. Les acteurs paraissent débiter du texte sans s'intéresser, sans y croire une seule seconde. Vincent Price peine à habiter son personnage à la folie bien ordinaire.

Même pas peur! Tab Hunter est d'une platitude confondante. Je l'ai déjà oublié celui-là.

Je n'en dirais pas autant de Susan Hart, superbe playmate, un peu vieillissante, joliment vieillissante.


Son personnage est inintéressant, ne nous y trompons pas, elle est juste un faire-valoir, le fameux McGuffin de Sir Alfred, le prétexte qui déclenche le périple des deux personnages principaux vers ces mondes souterrains qui rappellent vaguement ceux de "Voyage au centre de la terre" de Levin, mais sans le chatoiement des couleurs, sans le rêve ni le merveilleux du monde imaginé par Verne.




Je suppose que les productions AIP ont voulu refaire les succès du "Voyage..." ou bien encore du "20 000 lieues sous les mers" de Fleischer. Là encore, le film patauge en eaux troubles. Les scènes sous-marines sont très longues, épuisantes de nullité et finissent par annihiler les derniers regards conciliants. Les paupières se font lourdes, je n'en puis plus, vite, qu'on en finisse!

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