Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
jeudi 24 septembre 2009
Largo Winch
2008
Cinéaste: Jérôme Salle
Comédiens: Tomer Sisley - Kristin Scott Thomas - Miki Manojlovic -Elizabeth Bennett - Mélanie Thierry - Gilbert Melki
Vu en VOD
Je n'avais pas un souvenir très clair, ni très enthousiaste de la dizaine d'albums bédé que j'avais eu l'occasion de lire il y a quelques années déjà. Mais ce film a été bien plus éreintant à subir. Je n'ai pas compté les bâillements que ce film insipide ont provoqué au risque de me décrocher la mâchoire.
Alors il faut avouer que l'adaptation de cette histoire nageant entre action pure et magouilles financières alambiquées constitue un ouvrage de haute précision pour lequel milles écueils menacent la lisibilité. La bataille et les malversations entre investisseurs et groupes possédants sont à peu près bien rendues. Disons qu'elles ont au moins l'avantage d'avoir été traitées de manière plutôt nette. Après... le suspense boursier multinational ne me soulève que modérément la glotte. Personnellement, je ne m'en relève pas la nuit. Et quand le scénario entreprend de mettre en place des scènes d'action et du spectacle testostéroné, c'est beaucoup moins fluide. Je ne reviendrais pas sur cette damnée tendance à la tremblote de la caméra chez les cadreurs et l'épilepsie chez les monteurs, maladies qui finiront bien par se calmer un jour ou l'autre. Soyons patients. Mais le pire est dans la faiblesse des situations et des personnages, tout le long insignifiants au possible. Transparents, sans âme, sans une once de profondeur. C'en est risible à la fin. Les scénaristes ont semble-t-il abusé de la truelle à l'heure d'écrire cette histoire à grosses ficelles.
J'étais curieux de découvrir Sisley en acteur de ciné. Je le suis toujours à vrai dire. De même étais-je ravi de voir apparaître au générique le nom de Gilbert Melki, un des rares hommes qui pourraient remettre en cause mon indécrottable hétérosexualité, hé bien quelle déception là encore!
Aucune surprise, aucun intérêt, aucune portée, aucune histoire, aucuns personnages, aucun film. Je l'ai vu il y a deux ou trois jours, j'ai commencé à l'oublier au mot fin. Fade.
Le pop corn, c'est mangeable avec du sel.
Non, définitivement, j'ai perdu mon temps.
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