1937
Titre original : Nothing sacred
Titre francophone : La joyeuse suicidée
Cinéaste : William A. Wellman
Comédiens : Carole Lombard - Fredric March - Walter Connolly - Charles Winninger
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Vu sur un dvd exécrable de Film office, collection "les films de la vie", visionner ce film n'est pas loin d'un long et pénible périple. L'image par moments se dédouble, les couleurs clignotent sur les bords, le flou gagne du terrain et l’œil crie pitié. Le son ne dépareille pas dans l'ordre de l'immonde : étouffé, parfois il m'a semblé même désynchronisé. Bref, une édition catastrophique, plus proche de la vhs pourrie. Les sous-titres sont à l'avenant, approximatifs, grotesques par moments.
Pénible de bout en bout.
D'autant que le film en lui même ne présente pas grand chose à se mettre délicieusement sous la rétine.
Le scénario est d'abord d'une faiblesse rédhibitoire. L'histoire est grossièrement écrite, à la va vite et sans talent apparent. Quelques dialogues ici et là peut-être survivent tant bien que mal dans le capharnaüm de situations convenues mais surtout d'une lourdeur comique navrante. On ne compte pas les gags simplistes et pesants. Un humour qui tombe complètement à plat pour ma part. Voir Carole Lombard crier parce qu'elle se découvre un écureuil sur le dos est loin de faire partie des traits de farce qui font s'agiter mes zygomatiques.
Parlons-en du casting. La sublime Carole Lombard se noie la pauvrette dans un mélange d'hystérie et d’imbécillité pour finalement devenir un personnage horripilant. Je ne l'avais jamais vue dans un rôle et une composition aussi désolants. L'identique est vrai pour le délicieux et fin Walter Connolly qui parait en faire des tonnes, sur une même tonalité. Agaçants. Fredric March hérite d'un personnage tout aussi plat et inconsistant. Je ne préfère pas évoquer Charles Winninger, je pourrais devenir grossier.
Ici ou là quelques plans, îles isolées dans un océan de nullité, émergent de bien trop rare manière.
Wellman, qu'on associe bien plus heureusement à des films de gangsters ou de guerre, parait s'enliser dans la comédie. Le rythme défaillant, la mise en scène insensée autant que monotone, alors que le genre comique requiert au contraire une discipline et une écriture ciselée, dans le scénario comme dans le jeu des comédiens, tous ces éléments condamnent le film à un résultat des plus déplorables.
Vu sur un dvd exécrable de Film office, collection "les films de la vie", visionner ce film n'est pas loin d'un long et pénible périple. L'image par moments se dédouble, les couleurs clignotent sur les bords, le flou gagne du terrain et l’œil crie pitié. Le son ne dépareille pas dans l'ordre de l'immonde : étouffé, parfois il m'a semblé même désynchronisé. Bref, une édition catastrophique, plus proche de la vhs pourrie. Les sous-titres sont à l'avenant, approximatifs, grotesques par moments.
Pénible de bout en bout.
D'autant que le film en lui même ne présente pas grand chose à se mettre délicieusement sous la rétine.
Le scénario est d'abord d'une faiblesse rédhibitoire. L'histoire est grossièrement écrite, à la va vite et sans talent apparent. Quelques dialogues ici et là peut-être survivent tant bien que mal dans le capharnaüm de situations convenues mais surtout d'une lourdeur comique navrante. On ne compte pas les gags simplistes et pesants. Un humour qui tombe complètement à plat pour ma part. Voir Carole Lombard crier parce qu'elle se découvre un écureuil sur le dos est loin de faire partie des traits de farce qui font s'agiter mes zygomatiques.
Parlons-en du casting. La sublime Carole Lombard se noie la pauvrette dans un mélange d'hystérie et d’imbécillité pour finalement devenir un personnage horripilant. Je ne l'avais jamais vue dans un rôle et une composition aussi désolants. L'identique est vrai pour le délicieux et fin Walter Connolly qui parait en faire des tonnes, sur une même tonalité. Agaçants. Fredric March hérite d'un personnage tout aussi plat et inconsistant. Je ne préfère pas évoquer Charles Winninger, je pourrais devenir grossier.
Ici ou là quelques plans, îles isolées dans un océan de nullité, émergent de bien trop rare manière.
Wellman, qu'on associe bien plus heureusement à des films de gangsters ou de guerre, parait s'enliser dans la comédie. Le rythme défaillant, la mise en scène insensée autant que monotone, alors que le genre comique requiert au contraire une discipline et une écriture ciselée, dans le scénario comme dans le jeu des comédiens, tous ces éléments condamnent le film à un résultat des plus déplorables.
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