1970
Titre original : O ritual dos sadicos
Titre francophone : L'éveil de la bête
Titre anglophone : Ritual of the Maniacs
Cinéaste : José Mojica Marins
Comédiens : José Mojica Marins - Andreia Bryan - Maria Cristina - Graveto
Vu en dvd
https://amzn.to/3OgIGoN
Cinéaste : José Mojica Marins
Comédiens : José Mojica Marins - Andreia Bryan - Maria Cristina - Graveto
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Ayant noté dans un coin de caboche l'extravagance du zigoto, j'ai voulu jeter un œil. Ces rituels sadiques -aka L'éveil de la bête- sont au final bien peu emballants.
Structuré à peu près en trois parties -découpage personnel et subjectif- le film adopte un format assez décousu. Sur les trois demi-heures du film, la dernière est extrêmement pénible : une envie pressante d'en finir m'a accompagné sans relâche.
La première partie en noir et blanc n'est qu'une longue suite de mini sketchs énumérant les différentes prises de drogues et les conséquences fantasmées sur le plan sexuel. Autant dire que tout en recourant à un exposé de plans parés d'un discours moraliste hypocrite et complaisant, le cinéaste se goberge de séquences dénudées et salaces. Cette première partie situe plus le film vers le cinéma de sexploitation ordinaire avec des effets de mise en scène faciles et répétitifs, avec un montage frénétique, rapide et une caméra désespérément fixe. Rien de bien folichon mais le pire est à venir. C'est jusque là sans grand intérêt, assez vide de sens ou de contexte, disant tout et son contraire.
On a droit ensuite à une petite partie autopromotionnelle où le cinéaste se présente et se dresse un panégyrique par le biais de ses illustres et contemporains compatriotes cinéastes. Entre narcissisme et mégalomanie, son cœur balance. La séance de branlette qui peut prêter à sourire est heureusement plutôt courte.
On passe pour finir à la troisième et dernière partie. Celle-ci en couleurs est dévolue au cinéma horrifique avec la représentation des supplices infernaux. C'est coloré en effet, à outrance et bruyant. A ce titre, la musique, jusqu'à ce moment très envahissante, devient véritablement le pire des outrages. Cette dernière partie est une souffrance dans l'anus comme disent les anglo-saxons. Très difficile de sortir indemne de ces instants si douloureux qu'on en viendrait à souhaiter qu'ils soient les derniers.
Pénible, mal fait, répétitif ad nauseam, imbécile, le film jusque là encore intrigant change de rang pour aller du côté obscur du navet. Le manque de moyens ne cache plus le manque d'imagination, d'inventivité et de talent.
Je crois que je ne chercherai pas à réitérer l'expérience José Mojica Marins. Ayé, j'ai donné!
Ayant noté dans un coin de caboche l'extravagance du zigoto, j'ai voulu jeter un œil. Ces rituels sadiques -aka L'éveil de la bête- sont au final bien peu emballants.
Structuré à peu près en trois parties -découpage personnel et subjectif- le film adopte un format assez décousu. Sur les trois demi-heures du film, la dernière est extrêmement pénible : une envie pressante d'en finir m'a accompagné sans relâche.
La première partie en noir et blanc n'est qu'une longue suite de mini sketchs énumérant les différentes prises de drogues et les conséquences fantasmées sur le plan sexuel. Autant dire que tout en recourant à un exposé de plans parés d'un discours moraliste hypocrite et complaisant, le cinéaste se goberge de séquences dénudées et salaces. Cette première partie situe plus le film vers le cinéma de sexploitation ordinaire avec des effets de mise en scène faciles et répétitifs, avec un montage frénétique, rapide et une caméra désespérément fixe. Rien de bien folichon mais le pire est à venir. C'est jusque là sans grand intérêt, assez vide de sens ou de contexte, disant tout et son contraire.
On a droit ensuite à une petite partie autopromotionnelle où le cinéaste se présente et se dresse un panégyrique par le biais de ses illustres et contemporains compatriotes cinéastes. Entre narcissisme et mégalomanie, son cœur balance. La séance de branlette qui peut prêter à sourire est heureusement plutôt courte.
On passe pour finir à la troisième et dernière partie. Celle-ci en couleurs est dévolue au cinéma horrifique avec la représentation des supplices infernaux. C'est coloré en effet, à outrance et bruyant. A ce titre, la musique, jusqu'à ce moment très envahissante, devient véritablement le pire des outrages. Cette dernière partie est une souffrance dans l'anus comme disent les anglo-saxons. Très difficile de sortir indemne de ces instants si douloureux qu'on en viendrait à souhaiter qu'ils soient les derniers.
Pénible, mal fait, répétitif ad nauseam, imbécile, le film jusque là encore intrigant change de rang pour aller du côté obscur du navet. Le manque de moyens ne cache plus le manque d'imagination, d'inventivité et de talent.
Je crois que je ne chercherai pas à réitérer l'expérience José Mojica Marins. Ayé, j'ai donné!
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