1992
Titre original : The last of Mohicans
Titre francophone : Le Dernier des Mohicans
Cinéaste : Michael Mann
Comédiens : Patrice Chéreau - Daniel Day-Lewis - Madeleine Stowe - Wes Studi
Notice Imdb
Vu en dvd
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Adaptation très mouvementée et riche esthétiquement parlant. Les cadrages de Michael Mann enserrent les personnages dans un magnifique cinémascope. Ce format se prête à merveille à dégager le caractère sauvage et rude d'une nature qui par ailleurs sert d'écrin merveilleux à une romance heurtée de plein fouet par la vanité et l'orgueil des hommes (entre jalousie personnelle et sécheresse des enjeux politiques).
Je suis agréablement surpris par l'aisance de Michael Mann. Loin des chromes et des pavés nocturnes de la ville, il parvient très facilement à s'adapter à d'autres mouvements, d'autres reflets. Le vert de la forêt remplace le bleu de la nuit urbaine. Le grand écart est réussi.
Les comédiens portés par le souffle épique et tragique du récit de Cooper font plus que la job.
L'aquilin Day-Lewis n'en finit pas de fondre sur ses proies. Par mystère sans doute, un peu froid.
La Stowe est une créature céleste, son visage une promesse d'éternité. Je ne crois pas l'avoir vue mauvaise dans un film... Sublime.
J'ai bien aimé l'impassibilité feinte de Wes Studi de qui la haine transpire malgré sa face monolithique. Ce n'est pas un maigre exploit. Chapeau. Non... scalp.
J'ai quelques réticences sur les énigmatiques expressions figées, presque hallucinées que Patrice Chéreau nous présente alors que son personnage ne l'exigeait pas vraiment. Interrogation.
Un grand divertissement, bien foutu, joli, dense, au rythme superbement maîtrisé.
Adaptation très mouvementée et riche esthétiquement parlant. Les cadrages de Michael Mann enserrent les personnages dans un magnifique cinémascope. Ce format se prête à merveille à dégager le caractère sauvage et rude d'une nature qui par ailleurs sert d'écrin merveilleux à une romance heurtée de plein fouet par la vanité et l'orgueil des hommes (entre jalousie personnelle et sécheresse des enjeux politiques).
Je suis agréablement surpris par l'aisance de Michael Mann. Loin des chromes et des pavés nocturnes de la ville, il parvient très facilement à s'adapter à d'autres mouvements, d'autres reflets. Le vert de la forêt remplace le bleu de la nuit urbaine. Le grand écart est réussi.
Les comédiens portés par le souffle épique et tragique du récit de Cooper font plus que la job.
L'aquilin Day-Lewis n'en finit pas de fondre sur ses proies. Par mystère sans doute, un peu froid.
La Stowe est une créature céleste, son visage une promesse d'éternité. Je ne crois pas l'avoir vue mauvaise dans un film... Sublime.
J'ai bien aimé l'impassibilité feinte de Wes Studi de qui la haine transpire malgré sa face monolithique. Ce n'est pas un maigre exploit. Chapeau. Non... scalp.
J'ai quelques réticences sur les énigmatiques expressions figées, presque hallucinées que Patrice Chéreau nous présente alors que son personnage ne l'exigeait pas vraiment. Interrogation.
Un grand divertissement, bien foutu, joli, dense, au rythme superbement maîtrisé.
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