Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
mercredi 17 août 2011
Maidroid vs. Hostroid Gundan
2010
Titre original : Saigo no rabudoru: Watashi, otona no omocha tomemashita
Titre anglophone : Maidroid vs. Hostroid Gundan
Cinéaste: Naoyuki Tomomatsu
Comédiens: Akiho Yoshizawa - Miho Wakabayashi - Masayoshi Nogami - Horiken - Asami
Notice Imdb
Vu en dvd
Ouille! Gros nanar contemporain à l'horizon : un vrai bon mauvais film, un objet mal fait mais dont le ridicule ne manque pas de faire sourire.
On commence très fort avec une scène de baise qui annonce d'entrée de jeu le bas niveau de l'ensemble de la production : des dialogues incongrus, très mal écrits, une scène érotique très grasse et vulgaire, jouée (et c'est assez rare pour le signaler) avec maladresse et une sorte d'outrance qui rappellent la surenchère d'un mauvais porno et des acteurs qui ne savent pas dire leur texte, qui jouent comme des pieds qui puent.
Et le malheur veut que ce soit le cas pour tout le monde, tout le long du film.
Cependant le film ne dépasse l'heure que de peu. Outre des scènes de cul plus particulièrement axées sur le titillage de tétons, le film offre heureusement au spectateur une profusion de séquences regorgeant d'effets spéciaux à la petite semaine.
Mais comme tout bon nanar sait y pourvoir, il est possible de s'amuser de l'espèce de naïveté qui se dégage de la conviction chez les auteurs que cela fonctionne tout de même. Alors peut-être qu'au vu de l'histoire et des thèmes abordés, on peut supposer que les ambitions de cette production sont limitées à la satisfaction d'un public très particulier : l'adolescent puceau, mal dans sa peau, un peu geek sur les bords, surtout se sentant très isolé, notamment par rapport aux filles. Il est en effet question de virginité, de canons esthétiques, d'exclusion sociale.
Une petit merde qui peut faire rire mais tout de même hautement dispensable.
Akiho Yoshizawa:
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