Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
dimanche 9 janvier 2011
Megamind
2010
Cinéaste: Tom McGrath
Notice Imdb
Vu en salle
Ayant vu récemment "Despicable me", le parallèle m'a sauté à l'œil. Un méchant devient gentil : espérons que ça ne devienne pas non plus une antienne. Sur ce point le Dreamworks est plus faiblard. "Despicable me" parvenait à tirer de ce canevas une touche d'émotion bien plus puissante. Celui-là se contente de verser dans le romantisme basique.
Les graphiques ne sont pas vraiment impressionnants mais font le job. Les textures me semblent plus détaillées que les précédents Dreamworks. Le blu-ray nous le dira avec plus d'exactitude. J'ai cru voir non pas un Grominet mais des tâches sur la peau de certains personnages, à l'image de ce que sait faire Pixar depuis belle lurette.
Ayant tardé à nous bouger les fesses, nous avons loupé la période à séance 3D et nous sommes contentés d'une vision ordinaire. On repère assez facilement les séquences qui ont dû être embarquantes sur la 3D.
L'humour passe relativement bien, cependant j'avoue que trois ou quatre jours sont passés depuis la séance et je ne me souviens plus trop de ce qui était drôle... mauvais signe.
D'autant que les personnages ne sont pas vraiment attachants, systématiquement dans le registre burlesque. J'ai bien aimé, si, Metroman, un type fatigué de faire le clown en collant. La voix de Franck Dubosc est un choix excellent. Le personnage de mythomane que s'est forgé le comédien se marie parfaitement à celui-là. Le jeu de mot est presque évident. Le clin d'œil à Marlon Brando fait sourire également.
Pour conclure, je n'ai pas grand chose à dire et c'est déjà le symptôme d'un impact plutôt mollasson sur mézigue. Ni ennuyeux, ni marquant.
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