Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
samedi 1 janvier 2011
Ratatouille
2007
Cinéastes: Brad Bird - Jan Pinkava
Notice Imdb
Vu en blu-ray
Dans le cycle "revoyure" en blu-ray des Pïxar, ce "Ratatouille" confirme le stupéfiant bond en avant que le format permet et la main mise de Pixar sur le savoir-faire incroyable dont ils font preuve. J'ai eu l'impression de voir un autre "ratatouille". Les textures des tissus, du bois ou des poils sont ahurissantes de détails infimes. Je ne suis même plus sûr d'avoir pu les déceler en salle.
Je m'attendais peut-être à mieux sur les mouvements mais finalement je crains que ce ne soit qu'une question de configuration du lecteur ou du téléviseur que je ne maitrise pas encore.
Les couleurs sont plus vives, plus éclatantes, plus nuancées. C'est un festival de rêve pour les mirettes.
Le personnage de Ratatouille est délicieux, son hédonisme est un poil trop rigide, m'enfin la bestiole reste éminemment sympatoche. L'histoire est peut-être un peu déficiente si l'on compare aux autres Pixar.
Encore que... ce voyage dans la vision américaine de la France reste pour moi une aventure en soi toujours aussi croustillante. En effet, le film regorge de mille clichés qui finalement l'appauvrissent peut-être un peu. Étrange, ce décalage entre le soucis du détail formel et l'approximation sur le fond. C'est à tel point oiseux que j'étais persuadé jusqu'à il y a peu que l'action se déroulait dans les années 60 ou 70. Ben oui, des télés en noir et blanc, des camionnettes Citroën et des deuches à tous les coins de rue, la vétusté des immeubles, des maisons, des décors, etc. Ce n'est qu'à la vue de la moto d'un personnage que le doute s'est immiscé. Je ne sais plus trop maintenant. Si c'est bien la vision actuelle de la France d'aujourd'hui que se font les américains, on peut quand même tomber des nues devant l'espèce de gouffre qui reste béant entre le fantasme qu'ils nourrissent et la réalité.
M'enfin tout cela est anecdotique. Ce qui l'est moins c'est cette histoire de rat cuisinier et l'enjeu disons plutôt peu courant qui consiste à le considérer comme un chef à part entière. Que voilà un scénario bien casse-gueule, pas évident à rendre acceptable. D'ailleurs certains ne parviennent pas à passer la barre et boudent un peu ce film. C'est dommage.
En ce qui me concerne, je me fonds volontiers dans ce cas là, plus culotté, un peu tordu et surtout très amusant. Pas le plus grand Pixar, mais toujours un objet de grande qualité qui procure beaucoup de plaisir.
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