Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
vendredi 18 juillet 2014
C'est encore mieux l'après-midi
1987-1989
Titre: C'est encore mieux l'après-midi
Titre: Two into one
Auteurs: Ray Cooney - Jean Poiret
Metteur en scène: Pierre Mondy
Comédiens: Pierre Mondy - Jacques Villeret
Vu sur le net
Youtube
Presque 2h30 de route, c'est un tantinet long tout de même! Je suppose que cette durée disproportionnée doit être pour quelque chose dans la faible diffusion de cette pièce qui est pourtant dotée de sacrés éléments en sa faveur.
D'abord, écrite par Ray Cooney (le "Feydeau anglais"), puis adaptée par Jean Poiret, elle naît sous de biens beaux auspices.
Ajoutez- une pincée de Pierre Mondy
aussi bien dans la distribution que dans la mise en scène. Pierre Mondy est très fort. Cependant, alors qu'il a une grande facilité à insuffler une émouvante dose d'humanité dans ses personnages, ici le sien en semble trop peu pourvu. Il reste froid, calculateur, toujours très sévère. Il le joue bien, mais il lui manque quelques faiblesses pour le laisser paraître un peu plus... palpable.
La faute à l'histoire? Sans doute au rythme endiablé. Il est vrai qu'il n'y a pas de temps morts. Je suppose que les auteurs ont voulu maintenir un récit rapide pour ne pas perdre en route le public. Mais justement, je trouve difficile de ne pas avoir quelques instants de décélération, histoire de souffler un peu. Presque 2h30 c'est trop long, disais-je en préambule.
Mais on peine surtout pour le personnage principal incarné par Jacques Villeret.
2h30 infernales pour un rôle tellement physique, si exigeant qu'on a du mal à imaginer l'investissement du comédien! Il réalise une performance sportive de très grande envergure, ahurissante pour tout dire, gesticulant en tout sens, passant son temps à courir, au bord de l'apoplexie pour se sauver de situations insurmontables qui ne cessent de le harceler.
Du vaudeville très compliqué. La pièce joue énormément sur le comique de situations - sans que ces dernières ne fassent preuve de grande originalité, il faut l'avouer- et sur le comique physique, le ridicule des personnages. C'est parfois drôle, souvent bien joué, quelques fois l'humour y est trop facile. Ils arrivent toutefois à ne pas trop verser dans la vulgarité ou le grotesque, c'est déjà ça. Ça ne déborde pas trop.
Rien de bien neuf, l'ensemble est correct, somme toute classique, étiré à l'excès. Cela peut fatiguer à la longue. Fort heureusement, les acteurs sont plutôt bons et réussissent à rendre le tout digeste.
Trombi:
Virginie Pradal:
Jacqueline Jefford :
Marie Lenoir:
Michèle Laroque:
Tchee:
Albert Simono:
Patrick Guillemin:
Catherine Rouzeau:
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