Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
mercredi 8 décembre 2010
Seinfeld - Jalousie
1990
Titre original : Seinfeld - The stakeout
alias : Seinfeld : Jalousie
Saison 1, épisode 1
Réalisateur: Tom Cherones
Comédiens : Jerry Seinfeld - Michael Richards - Jason Alexander - Julia Louis-Dreyfus
Notice Imdb
Vu en dvd
The stakeout est le 2e épisode de Seinfeld mais je l'ai vu après "Male unbounding" croyant voir le 3e opus à cause de la mauvaise chronologie dans l'édition dvd française de Sony.
Il s'agit donc de la première apparition de Julia Louis Dreyfus,
alias Elaine Benes, dans la série. Venant de rompre une relation amoureuse pour en entamer une amicale avec Jerry (Seinfeld),
ils en sont encore aux balbutiements. C'est tout l'enjeu de cet épisode. Pour une fois, les deux personnages font preuve sur la fin d'une grande maturité en parvenant à communiquer et étouffer ainsi un malaise de plus en plus emmerdant.
Jusque là, Jerry a fait montre de tout le contraire. D'ailleurs, sa mère (ou je ne sais plus qui) lui dit d'en parler à Elaine, d'agir en homme et la réponse fuse, tout un programme pour les personnages dans les saisons à venir : "I don't want to be a man!" Cette série sur les trentenaires explore les difficultés de ces adultes encore en apprentissage, en acquisition de maturité en quelque sorte, leurs conflits intérieurs et relationnels et leurs angoisses de vieillir, tentant de prendre ou non leurs responsabilités. Ils ne sont pas loin d'être des ados attardés, ce qui les met dans des situations pas possibles, continuellement hilarantes. Quelle brillante idée, si universelle et contemporaine!
Il me semble mais je peux me tromper que c'est la seule fois où l'on voit Philip Bruns jouer le rôle du père de Jerry. Sa mère, Liz Sheridan qui joue Mme Ochmonek dans Alf, restera un personnage récurrent bien entendu. Le remplacement de Philip Bruns par Barney Martin que l'on découvrira plus tard est heureux. On en recausera plus tard s'tu veux. Philip Bruns n'est pas à proprement parler mauvais mais il lui manque quelque chose, une pincée de folie. Ils sont trop sérieux, trop équilibrés dans cet épisode.
Je retrouve également Lynn Clark que l'on reverra dans "The stock-tip". Je l'avais aperçue dans Friends et Columbo.
Reste que le point d'orgue de l'épisode se situe dans ce "guet", ce "stakeout" qui lui donne son titre. Et l'apparition d'un personnage-gimmick, cet Art Vandelay que crée l'esprit du pauvre George Costanza.
George est un personnage ô combien important, une clé de voûte, l'alter ego de Jerry, sa part d'ombre, son ersatz de loser, qui se rêve ici pour la 1ère fois en "architecte". Autre récurrence que Jason Alexander va donc nous resservir de temps en temps, soulignant les manques de reconnaissance et d'estime de soi qui nourrissent les souffrances de son ego tourmenté.
Cosmo Kramer prend déjà du volume. Michael Richards arbore sa chevelure érectile, partante vers les sommets du n'importe quoi, comme ce fantasme "Kramerica industries" de fonder une chaîne de pizzeria où les clients font leur propre pizza.
2e épisode et d'ores et déjà plus de jus.
Trombi:
Joe George:
Ron Steelman
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