Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
mercredi 15 septembre 2010
Au diable la vertu
1953
Cinéaste: Jean Laviron
Comédiens: Henri Génès - Julien Carette - Louis De Funès - Liliane Bert
Notice Imdb
Vu sur le net
Je serais bien curieux de connaitre les arguments d'un contradicteur : pour moi ce film est un gros navet, un très mauvais film, au scénario compliqué, imbuvable, alourdi par des dialogues d'une rare imbécillité et des comédiens complètement livrés à eux mêmes. J'ai beau chercher, je ne trouve pas la moindre miette de pain à se mettre sous la dent.
Pour tout dire, j'ai voulu voir ce film pour Louis de Funès, qui apparaît en effet dans un petit rôle. Il y joue un type qui lutte contre des renvois gastriques incessants après avoir mangé une choucroute. Ça vous situe le niveau.
Tout aussi légère, l'atmosphère que Jean Laviron donne à son film. Histoire d'épicer un plat si fade, un plan ou deux de cuisses féminines sont censés réveiller la tension artérielle du spectateur. Parce qu'on s'ennuie ferme avec ce scénario nullissime, adapté d'une pièce de théâtre qu'on devine sans peine d'un douteux boulevard. Le vaudeville ne vole pas bien haut. Il apparaît évident que tout le monde cachetonne. Peu d'enthousiasme, pas de talents.
Les dialogues se révèlent pire que tout. Un homme répond à un curé : "oui, papa" au lieu de "oui, mon père" et s'empresse de dire qu'il évoquait son paternel mais son ami lui rappelle que son père est mort depuis 10 ans.
Tout le reste est à l'avenant, aussi ignoble de connerie. Pour conclure, je résumerais avec le terme "pitoyable". Vraiment triste.
Trombi:
Henri Génès:
Julien Carette:
Liliane Bert:
Maurice Régamey:
Albert Rémy:
Simone Paris:
Lili Bontemps:
Catherine Gay:
Christian Duvaleix:
Jack Ary:
Nicole Jonesco:
André Numès Fils:
Gaston Orbal et Félix Oudart:
Crésus:
Josselin:
Robert Vattier:
Frédéric Bart:
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Tu as tout à fait raison, dans ce qu'on a coutume d'appeler "Le cinéma du samedi soir" il faut se taper dix trucs comme çà pour en voir un à peu près potable. J'en visionne pas mal en ce moment et c'est souvent pénible. Mais après tout, rien ne m'y oblige. Par contre c'est vrai qu'on y rencontre souvent De Funès.
RépondreSupprimer