Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
jeudi 9 septembre 2010
Columbo : Deux en un
1976
Titre original : Columbo - Fade in to murder
Titre francophone : Columbo- Deux en un
saison 6, épisode 1
Réalisateur: Bernard L. Kowalski
Comédiens: Peter Falk - William Shatner - Timothy Carey
Notice Imdb
Vu en dvd
Un bail que je n'avais pas vu de Columbo. Je ne sais pas ce qui s'est passé mais je n'ai pas pris mon pied. Scandale. Pourtant l'épisode n'a pas l'air si mal. Je ne sais pas pourquoi mais je le trouve moyen.
La distribution n'est pas flamboyante mais en cherchant on trouvera pire dans la série. J'ai été agréablement surpris de découvrir Timothy Carey dans un petit rôle où il réussit à ne pas trop cabotiner. Un exploit.
L'histoire est plutôt intéressante au départ : on a une sorte de confrontation entre le lieutenant Columbo et son double. William Shatner incarne un acteur qui joue le rôle récurrent et triomphal d'un détective à la télévision. Il n'a pas un imperméable miteux ni de cigare aux lèvres mais arbore un élégant Borsalino et une canne. De ce duel annoncé, il ne se produit rien de bien folichon. Les deux se respectent, s'entendent même très bien. Trop? L'aventure manque d'intensité dramatique sans doute. Voilà, peut-être une explication à la faiblesse de mon adhésion.
Surtout j'avoue avoir du mal avec William Shatner sur cet épisode. Il nous livre un personnage très mielleux, plein de mimiques et qui m'a vite tapé sur les nerfs. Je n'ai pas apprécié le type de relation qu'il noue avec Falk et ai fini par presque me désintéresser de l'histoire.
Pourtant elle tient bien debout et son dénouement est on ne peut plus futé. Cela manque cependant de punch. Ici la vigueur du final n'est pas à remettre en cause, bien au contraire. La réalisation de Kowalski n'est pas mauvaise non plus. Le bonhomme a déjà fait ses preuves sur la série. Costumes seventies et décors flamboyants agrémentent le téléfilm d'une esthétique bien marquée de son époque avec suffisamment de force pour qu'on le note mais sans pour autant tomber dans l'extravagance la plus grotesque.
Et pourtant, j'ai le vague sentiment de m'être ennuyé devant un épisode bien fichu mais dont je n'ai pas su trouver la clé. Comme si j'étais ailleurs. Une question d'état d'esprit? Possible. Il me faudrait le revoir.
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