Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
vendredi 8 novembre 2013
99.9
1997
Alias: 99.9 La frecuencia del terror
Alias: 99.9 The frequency of terror
Cinéaste: Agustí Villaronga
Comédiens: María Barranco- Terele Pávez - Ruth Gabriel -
Notice SC
Notice imdb
Vu en salle (cinémed 2013)
Le Cinémed 2013 proposait un hommage à Agustí Villaronga À ma grande honte, je n'avais jamais entendu parler de cet acteur-réalisateur. Les petits synopsis du catalogue festivalier ont éveillé ma curiosité. J'ai pu au moins en voir un. C'est tombé sur ce thriller aux marges du fantastique. Je ne savais pas trop à quoi j'allais être exposé et j'ai été surpris par quelques scènes d'angoisse bien senties, mais un poil déçu par le rythme. En effet, un peu lassé par la longueur du film ou de certaines scènes du moins.
Un homme à poil court dans un cimetière essayant d'échapper à quelque chose ou quelqu'un. En montant sur le toit d'un cabanon, il glisse et s'empale sur les grilles du cimetière. Une amie, journaliste radio, spécialiste du paranormal, mène l'enquête. Et cela donne une intrigue somme toute classique, mi-polar, mi-fantastique, un whodunit dans lequel les fantômes ont peut-être un rôle.
En enterrant cette histoire dans un petit village espagnol paumé entre de grandes forêts et de hautes collines, Villaronga donne à son film une image déjà inquiétante, sauvage. Il suinte des murs un passé mal étouffé par la modernité quand elle essaie de se faufiler un chemin. C'est à des mystères archaïques qui nous est demandé d'assister.
Dommage que la photographie de Javier Aguirresarobe abuse de filtres de façon beaucoup trop évidente, car à plusieurs reprises son travail sur les ombres rend bien une atmosphère lugubre et parfois même bien flippante.
Certains comédiens sont bons mais deux d'entre eux sont au-dessus du panier. María Barranco est d'abord une actrice qui m'a toujours plu. Encore des considérations libidineuses ! Voui, désolé. Elle est belle et je la suis avec inquiétude dans sa mésaventure.
Celle que je ne connaissais pas (Terele Pávez) est excellente, effrayante au possible. Elle envoie du bois sur certaines scènes, encore une fois assisté par l'excellente photo du chef opérateur.
Pour ces deux comédiennes, pour cette ambiance gothique et péquenaude à la fois, je ne suis pas mécontent d'avoir vu ce film et me dis que je découvrirais volontiers d'autres œuvres de Agustí Villaronga.
Tout mini trombi:
Pedro Mari Sánchez:
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