Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
lundi 19 septembre 2011
Columbo : Un seul suffira
1992
Titre original : Columbo : A bird in the hand
alias : Un seul suffira
Saison 11, épisode 3
Réalisateur: Vincent McEveety
Comédiens: Peter Falk - Tyne Daly - Greg Evigan
Notice Imdb
Vu en dvd
Ne me demandez pas la signification des titres. Rien compris. Oh, si, bien sûr pour le titre français, on comprend à peu près mais dieu que c'est pauvre, si peu évident!
Dans l'épisode précédent "No time to die", je houspillais le profond bouleversement du récit qui révolutionnait la structure même de l'enquête. Celui-ci n'est pas aussi original, fort heureusement, néanmoins il opère quelques changements a priori bienheureux.
Malheureusement (que d'heurs, que d'heurs!), la mise en scène de McEveety est plus que poussive, sans grand dynamique ni véritable personnalité.
Quant aux comédiens, certains sont franchement mauvais. Le bellâtre à moustache (Greg Evigan)
est pour moi un sombre inconnu qui gagne à le rester, plat comme une birkin.
J'ai de très vagues souvenirs de Tyne Daly
(Cagney ou Lacey? Lacey!) mais je l'ai trouvée ici trop joueuse. J'entends par là que ses simagrées de fausse alcoolique, ses mimiques forcent beaucoup trop le trait pour ne pas me taper sur le système. Mais je crois que le pompon de la nullité scénique est remis à Don S. Davis, un petit rôle de manager du club de foot américain, ridicule. On fait l'étonnement? Attention... gros yeux qui roulent dans les orbites! Oscar du pire acteur de la série mérité.
Non, décidément, cet épisode peine à me défriser la choucroute. Seule cette partition en double meurtre offre la garantie de la nouveauté, mais le ton demeure mollasson. Régime sans sel.
Je regardai dernièrement le tout premier pilote de Columbo "Prescription : Murder" et je notai l'écart gigantesque entre les deux épisodes. Autant dans le pilote se dégageait une atmosphère très classieuse, des conversations très fines, à double sens entre Falk et son adversaire, autant ici, on a le sentiment que ça vole au ras des pâquerettes, de croupir au fond d'une mare à canards déplumés.
C'est très bas de plafond et les personnages puent la vulgarité la plus repoussante. Un épisode décevant. Et quand je me retourne sur cette onzième saison, je pleure tant elle se révèle navrante.
Trombi:
Frank McRae:
León Singer:
Michael Gregory:
Steve Forrest:
Ed McCready et Carol Swarbrick:
Lenny Citrano:
Kay Perry:
G.F. Smith:
Ron Troncatty:
Joanna Sanchez:
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Bonjour, d'accord avec vous, cet épisode est loin d'être mon préféré, Tyne Daly en fait trop,ses minauderies avec ''son'' neveu et les joueurs de l'équipe de foot sont ridicules, on embarque pas dans cette comédie. En général j'aime mieux les épisodes des années'70. 😉🙋
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