
1960
Titre original : The magnificent seven
Titre francophone : Les sept mercenaires
Alias : Les 7 mercenaires
Cinéaste: John Sturges
Comédiens: Yul Brynner - Eli Wallach - Steve McQueen - Charles Bronson
Notice SC
Notice Imdb
Vu en dvd
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La revoyure récente de “La grande évasion” à la télé m’a donné envie de louer le dvd des 7 mercenaires, film de John Sturges que je n’ai pas vu depuis belle lurette. Et je ne regrette pas.


Je me rends compte tout de même qu’une certaine nostalgie joue énormément. Les 7 mercenaires est un de ces films qui ont fait ma cinéphilie enfantine. Les visages de Yul Brynner, de Steve McQueen ou même de Eli Wallach ont durablement marqué l’image de la masculinité, dans sa noblesse comme dans son dévoiement, image que je me faisais du monde des adultes. Sans père, ayant biberonné au cinéma dès mon plus jeune âge, l’élégance et l’assurance que dégageait Yul Brynner dans ce film pouvait se rapprocher d’un modèle pour le petit bambin que j’étais.
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Yul Brynner |
Steve McQueen

J’aime beaucoup l’ambivalence toutes perverse des attitudes prises par le méchant Eli Wallach.

Les autres comédiens ont des rôles plus monolithiques. James Coburn

Charles Bronson

Robert Vaughn

Horst Buchholz

Brad Dexter


A ce propos, je crois qu’il serait malvenu de faire un comparatif entre le film original et ce remake. A priori, on pourrait penser c’est une idée judicieuse, même légitime, mais en fait, les films sont beaucoup trop différents. Le traitement des personnages, leurs évolutions, sans parler de la forme, sont totalement différents. Je ne crois pas non plus que ce qui motivait les studios hollywoodiens ait quelque rapport avec les ambitions de Kurosawa. Deux temps, deux mondes, deux films.

Ce qui me plaît aussi, c’est la réalisation de John Sturges. Je remarque rapidement (facilité due à la revoyure toute jeune de “La grande évasion”) un style ou du moins une familiarité formelle, la façon dont la caméra accompagne les acteurs et recherche leurs expressions les plus intimes, mais également la mise en scène en général. Le rythme serein, l’installation d’une atmosphère où les personnalités des héros jouent le rôle essentiel, remplissant en quelque sorte l’image. Sturges capte formidablement l’émotion, sans abuser du gros plan. Une belle variété de cadrages, un montage efficace font vivre le film avec juste ce qu’il faut de puissance. Équilibre, propreté. On note toutefois une belle prise de risque dans la chevauchée du village par les bandits en un long travelling, haletant : seule séquence compliquée techniquement, mais sans rupture avec le reste du film. Cohérence en plus. Le reste du film est somme toute assez académique, mais toujours juste, net et sans bavure.

Pour résumer, j’apprécie la maîtrise du récit, aussi bien par la structure même du scénario que par la mise en scène et la direction d’acteurs. Ce film se suit avec plaisir, tranquillement mais sûrement.

Trombi:
Jorge Martínez de Hoyos:

Vladimir Sokoloff:

Rosenda Monteros:

Rico Alaniz: (droite, right)

Natividad Vacío et Pepe Hern:

Bing Russell et Val Avery:

Whit Bissell:

Robert J. Wilke:

Joseph Ruskin:

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