Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
vendredi 1 juillet 2016
Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine
1976
Cinéaste: Coluche
Comédiens: Coluche - Gérard Lanvin- Anémone - Martin Lamotte -
Notice SC
Notice Imdb
Vu sur le net
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Objet complètement foutraque très difficile à identifier. Le générique réserve déjà quelques surprises, comme la présence de Serge Gainsbourg signant les chansons ou même celle de Coluche en tant que metteur en scène.
Mais c’est surtout cette histoire qui part dans tous les sens avec plus ou moins de bonheur. Peut-on pour autant parler de série de sketchs ? Une certaine cohérence semble de la partie : le personnage du roi joué par Coluche affronte des courtisans comploteurs avec l’aide du chevalier blanc (Gérard Lanvin).
Reste que la réalisation pas vraiment heureuse et le rythme pas du tout maîtrisé donnent une impression d’amateurisme pénalisant. Certains gags mal filmés perdent en percussion. Un peu plus de lumière et de meilleurs plans sur les acteurs auraient donné plus de clarté et de force à leur jeu. Beaucoup de maladresse ou manque de moyens? Peu importe, le résultat cause une frustration assez nette.
La distribution est royale mais on n’en profite pas véritablement. La caméra trop éloignée ou l’image trop floue, la réalisation par Coluche se révèle être une “fausse bonne idée”.
Les décors essaient d’ancrer le récit dans une certaine réalité historique quand le scénario et les personnages s’évertuent à nous en sortir. L’équilibre ne se fait pas vraiment, de sorte qu’on peut même trouver ce traitement rébarbatif parfois. De là à s’ennuyer, il n’y a qu’un pas.
Heureusement que la deuxième moitié du film est un peu plus remuante et drôle. Peut-être est-elle un poil plus débridée aussi?
Quoiqu'il en soit de la tenue d’ensemble du film, on est tout de même heureux de retrouver les numéros d’acteurs de Coluche ou de Jean Jacques.
Martin Lamotte
tient un rôle de bouffon colérique plutôt réjouissant. Comment oublier le chevalier d’opérette concocté par Gérard Lanvin ?
Le détournement de figures historiques est un prétexte récurrent à rire. Celui-ci n’est pas abouti. Ses auteurs manquent encore d’expérience. Néanmoins, la tentative est louable ; il lui arrive même de toucher au but à deux ou trois reprises. Pas une grande comédie, mais une curiosité à voir pour son jeune et prometteur casting.
Trombi:
Anémone:
Dominique Lavanant:
Gérard Jugnot:
Thierry Lhermitte :
Roger Riffard:
Bruno Moynot:
Michel Blanc:
Roland Giraud:
Philippe Bruneau:
Michel Puterflam (droite, right):
Christian Spillemaecker et Philippe Manesse:
Jacques Canselier:
Jean-Louis Tristan:
Roberto:
Georges Adet:
Luis Rego:
Fernand Guiot:
Véronique K. Colucci:
Marie-Anne Chazel:
Claude Barichasse et Charles Dalin:
Jacques Delaporte:
Francois Dyrek:
?
Eric Wasberg (droite, right):
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Un film cocasse et un brin foutraque qui m'a laissé sur ma faim malgré le plaisir que l'on a à revoir tous ces acteurs et actrices qui symbolisent pour moi , une époque bénie ou la liberté d'expression était érigée au rang d'occupation majeur.
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