Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
vendredi 18 février 2011
WALL-E
2008
Cinéaste: Andrew Stanton
Notice Imdb
Vu en blu-ray
Critique du 31 juin 2008:
Sympathique dessin animé en deux parties. La première est techniquement superbe et bluffante dans les décors et les textures du moins. La seconde est plus bonhomme. Du reste, décrivant un espace synthétique et artificiel la texture est plus lisse, plus ordinaire.
C'est sans doute l'histoire à qui le terme sympathique convient le mieux. Très enfantin et disneyien, le scénario ravira les plus petits.
Vu en salle numérique, j'ai pour ma part été un peu déçu sur la deuxième partie. L'aspect monochromatique de la première achève finalement de me laisser quelque peu sur ma faim.
L'histoire un peu faiblarde de l'humanité dépendante à force de passivité fait perdre au film de sa profondeur pour nous asséner un discours écolo rigolo et fantaisiste dont la portée reste très limitée. Sans doute à un public d'âge mineur. Pixar se disnéise à vitesse grand V. Reste que ce Pixar a fait d'énormes progrès sur la densité des atmosphères et des lumières terrestres (lueur monochrome certes mais lueur riche en poussières tout de même!). La partie espace n'apporte rien d'éclatant sur le plan technique. Ni sur le plan scénaristique. Oserais-je avouer que j'ai un peu baillé sur la fin?
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Critique de février 2011:
En relisant ma critique écrite à la sortie en salle du film, je me trouve bien sévère. Certes, aujourd'hui je ne retirerais pas tout de ce billet, mais au moins sa conclusion abusive. Avec les nombreuses revoyures dues à la présence d'un petit d'homme cinéphage dans l'appartement familial, je dois réviser cette sensation d'ennui qui s'est largement estompée car l'histoire d'amour de Wall-E me touche beaucoup plus.
En revanche, je serais toujours aussi rétif à l'égard de la peinture d'une humanité obèse et mollassonne de la deuxième partie qui me semble encore très peu crédible. Le message écolo est un peu lourdement asséné, voire revient à un discours un brin grotesque en fin de compte car voulant ainsi défoncer des portes ouvertes.
Mais ce qui retient mon attention c'est bien davantage la profonde humanité que les scénaristes et les dessinateurs ont su insuffler à Wall-E. Dans l'écriture comme dans la technique, une belle émotion se dégage du personnage. Assez bluffant.
Du point de vue formel, l'édition blu-ray fait littéralement exploser les couleurs. J'évoquais un mono-chromatisme dans la première partie, là encore, je crois que j'exagérais et mesurais mal la finesse du travail de Pixar.
La relative rapidité avec laquelle le personnage d'Eve débarque dans l'existence de Wall-E vient vite mettre de nouvelles couleurs dans sa vie et donc sur la pellicule.
Bizarrement, sur les textures, l'extrême finesse des détails, je n'ai pas ressenti une plus-value par rapport à l'édition dvd qui m'avait pour le coup fortement impressionné, le Blu-ray rehaussant surtout l'intensité, l'éclat des couleurs.
Quoiqu'il en soit, je ne baille plus, je me laisse dorloté par la berceuse de Disney et le savoir-faire de Pixar.
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