Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
mercredi 28 septembre 2016
Penny dreadful saison 3
2016
Penny Dreadful
Saison 3
9 épisdoes
Réalisateurs: Damon Thomas - Toa Fraser - Paco Cabezas
Comédiens: Eva Green - Rory Kinnear - Billie Piper - Josh Hartnett
Notice SC
Notice Imdb
Vu sur le net
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Même s’il semble clore la saison avec une certaine logique, le final est un brin décevant et symbolise quelque peu l’incohérence du récit que la série ne manque pas d’avoir par moments. Je ne veux pas me lancer dans des explications plus poussées qui spoileraient l’intrigue de cette ultime saison. Il n'empêche, parfois les personnages s’ingénient à se créer des problèmes là où il n’y en a pas et à trouver des solutions bien compliquées.
Malgré tout cela, j’ai beaucoup aimé, une nouvelle fois, la promenade dans ce Londres gothique et steampunk. Parce que la démesure, le baroque de cette saison 3 sont toujours aussi jouissifs. Resplendissante saison qu’un voyage dans l’ouest américain n’est pas parvenu à ternir.
Certains épisodes sont d’une excellente tenue. Leur écriture réserve aux comédiens de très belles occasions de briller. Par exemple, l’épisode à l’asile avec un duo Eva Green
/ Rory Kinnear,
il est tout bonnement somptueux. Les deux comédiens assurent une très grande performance commune, soutenus par un très beau texte.
De même que Brian Cox
contrôle son laïus à la perfection face à Josh Hartnett,
le frisson est garanti. Sa diction, sa maîtrise du discours, dans le tempo comme dans le jeu, sont succulents. Grand moment. Du point de vue du jeu proprement dit, on a droit à quelques sacrés numéros cette saison!
Il n’y a guère que le duo Reeve Carney / Billie Piper qui m’a une nouvelle fois un peu déçu. Carney
n’arrive toujours pas à incarner avec brio un Dorian Gray à la fois inquiétant et sûr de lui. Mais Billie Piper
est sans doute la plus décevante. Dans la diction, elle est douée. Malheureusement, elle fout en l’air ce travail en forçant toujours son jeu. Elle abuse des grimaces, elle rajoute sans cesse des effets de manche, des gestes “grandiloquents”. Du coup, son jeu prend l’eau de toute part. Jamais on ne peut croire à sa suffragette pasionaria d’opérette ; jamais elle n’arrive à créer une émotion forte pour son personnage beaucoup trop mélodramatique.
Cela n’altère pourtant en rien mon enthousiasme pour une série qui contient son lot de très belles scènes. La profondeur de certaines réflexions ou la poésie que ne manquent pas de susciter de nombreuses scènes sont les deux cadeaux magnifiques qu’il convient de ne pas se refuser. Entre introspection métaphysique ou simple réflexion philosophique, la série se révèle en effet plutôt enrichissante.
De même son apparence volontiers gothique et très romantique (au sens artistique premier du terme) fait songer à certaines caractéristiques du steampunk. De cet étrange amalgame émane un charme auquel je me laisse prendre avec délice. Aussi suis-je un brin triste de voir cette aventure se terminer si vite.
Trombi:
Timothy Dalton:
Patti LuPone:
Wes Studi:
Harry Treadaway:
Shazad Latif:
Simon Russell Beale:
Douglas Hodge:
Christian Camargo:
Sarah Greene:
Perdita Weeks:
Samuel Barnett:
Cokey Falkow:
Jack Hickey:
Elif Knight:
Andrew Bridgmont:
Bradley Hall:
Pandora Colin:
Casper Allpress:
Jessica Barden:
Sean Gilder:
Jamie Ballard:
Tantoo Cardinal:
Jack Greenlees:
Liam Hourican et Jaimie Carswell:
Sebastian Croft:
Sonya O'Donoghue:
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