Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
dimanche 14 septembre 2014
Weeds saison 2
2006
Saison 2
12 épisodes
Réalisateurs: Craig Zisk - Bryan Gordon - Lev L. Spiro - Tucker Gates - Chris Long - Christopher Misiano -
Comédiens: Mary-Louise Parker - Romany Malco
Notice SC
Notice Imdb
Vu en dvd
Ayant vu la saison 1 il y a bien 3 ou 4 ans et n'en ayant pas été bouleversé outre mesure, le visionnage de cette 2ème saison s'est décidé un peu de façon inattendue. Comme un lapin qui jaillit d'un chapeau, une idée bizarre, sans explication apparente, phénomène assez fréquent chez moi il est vrai. Mais à bien y réfléchir, la première saison avait laissé le souvenir d'une série assez déjantée, pas désagréable même. Et puis cela fait 7 ou 8 saisons d'affilée que ça tient le coup, ce qui est plutôt bon signe.
Donc 12 ou 13 épisodes ne dépassant pas la demi-heure, c'est du gâteau! La saison 2 a été expédiée rapido, soulignant l'aspect ultra dynamique de l'histoire qui part dans tous les sens. Une boule de flipper. Le personnage de Nancy Botwin jouée par Mary-Louise Parker
semble ballottée par des événements qui ne cessent de déclencher emmerde sur embrouille. Effet boule de neige plutôt alors? Oui, à chaque solution semble correspondre un nouveau problème. Et ça s'accumule!
Pendant ce temps, les personnages qui gravitent autour d'elle sont des hurluberlus tous plus mabouls les uns que les autres. De fait, très vite on a l'impression d'être devant un cartoon, sous acide. Quelques fois j'ai pensé à Californication qui peut laisser échapper de ces bouffées d'absurde, des outrances jouissives à suivre si l'on aime bien les personnages. Mais Weeds dépasse de loin la furieuse folie de Californication. Elle est quasiment omniprésente. La filiation n'en demeure pas moins évidente.
Seule donnée à peu près arrimée au réel et qui fait sans doute qu'on n'a pas envie de décrocher, c'est cette véritable question de la mère célibataire avec deux moutards sur le dos, la nécessité vitale de survivre dans un quartier sinon huppé au moins un peu au-dessus de la classe moyenne. Femme et mère face à l'adversité, Mary-Louise Parker incarne un personnage à l'esprit libertaire. Loin de la tradition doloriste christo-américaine, ce portrait est redoutablement frais et tolérant.
Pour ma part, se développe alors aisément pour cette femme une grande sympathie en même temps qu'une espèce de fascination pour ses deux billes rondes que sont ses yeux. Je sais qu'il m'arrive souvent d'être un peu prisonnier (quel délice!) d'une libido aveuglante, mais pour Mary-Louise Parker je ne crois pas qu'il s'agisse de cela. Je ne comprends pas bien, je ne suis pas du tout ému par la beauté de cette actrice, mais pourtant elle m'intrigue. Il y a quelque chose dans son physique, pas uniquement ce regard, ces yeux grand ouverts à la moindre émotion. Je ne sais pas. Peut-être qu'elle a un visage d'enfant qui cadre pas tout à fait avec ce qu'elle vit et que cette dichotomie crée une interrogation, un drôle de mystère?
En tout cas, cette saison 2 se boit comme de la bière blanche, c'est très agréable, souriant, léger, divertissant, incapable de donner mal à la tête, ça va vite. Pour couronner le tout, la satire politique se révèle pas conne du tout. Pourquoi s'en priver?
Trombi:
Romany Malco :
Elizabeth Perkins:
Tonye Patano:
Justin Kirk:
Hunter Parrish:
Alexander Gould:
Kevin Nealon:
Meital Dohan:
Allie Grant:
Andy Milder:
Becky Thyre:
Maulik Pancholy:
Indigo:
Martin Donovan:
Shoshannah Stern:
Renee Victor:
Vincent Laresca:
Page Kennedy:
Ron Canada:
Arthur Darbinyan:
Franc Ross:
Zooey Deschanel:
Daryl Sabara:
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