Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
lundi 25 mai 2009
She done him wrong
1933
alias : Lady Lou
Cinéaste: Lowell Sherman
Comédiens : Cary Grant - Robert Homans - Rochelle Hudson - Mae West
Vu en dvd
Complètement passé à côté de ce film. A tout point de vue. Je l'ai avant tout regardé pour Cary Grant, tout jeunot, sec mais sans réelle saveur. Son rôle est mince, la faute à la mega-star d'alors, Mae West, sur qui le film est intégralement construit. Cette adaptation d'une pièce à succès de Broadway où Mae West était reine, accumule plans, numéros de chants, œillades et déhanchements à la John Wayne. A moins que ce soit lui qui ait tout piqué à Mae West?
Quoiqu'il en soit, je ne suis jamais parvenu à trouve l'actrice percutante, ni gracieuse, ni belle. Et je ne comprends pas du tout pourquoi le public mâle se pâmait devant son bagout -pour rester poli. Peut-être que la ferveur qu'elle suscitait provenait du modernisme de ses répliques à l'époque, pionnières dans le sous-entendu à charge sexuelle massive? Et qui depuis paraissent injustement conventionnelles?
Le film souffre aussi à mon sens d'un scénario un brin alambiqué, fourni en personnages secondaires et tertiaires, un fouillis difficile à lire en somme.
Résultat des courses : ce film a été nominé aux Oscars 1933 et de m'interroger sans fin sur les goûts, couleurs, tendances et tous les méandres de la perception artistique...
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vous n'êtes pas bavard, mais de votre part ces quelques lignes sont
RépondreSupprimer"héroïques".
Vous écrivez : ni "percutante, ni gracieuse, ni belle". Trop vulgaire pour être gracieuse, trop grasse pour être belle.O.K. Mais "PERCUTANTE" !
oui alors.La couverture d'un DVD dit "SULFUREUSE" Elle écrit les dialogues et ses battements de paupières, qui suivent le ricil de ses yeux tournés vers le ciel ou vers la porte, font d'elle la créatrice de mimiques bouffonnes (tongue-in-cheek) inimitables et inimitées au cinéma.
Mon fiancé américain était fou du couple qu'elle formait avec W.C. FIELDS, dans MY LITTLE CHICKADEE entre autres, lui poivrot détestant les gosses. Ils ont autant de singularités intelligentes en partage que c'est dommage de passer à côté (Il vous faut un fiancé américain, peut-être!). J'ai vu tous ses films à New York en 1963, et ici j'ai commencé ma collection avec ces souvenirs réjouissants. On trouve sur internet "les bons mots" de Mae
West :ils sont légions. Vous vous amuserez : ce sera un début (peut-être !). Dans l'une ou l'autre de ses comédies elle
consulte un voyant extra-lucide:
Lui (après un silence) : "I see a man"
Elle (du tac au tac) : "Only one ?"
Ce n'est rien de le raconter : il faut la voir.
A l'aéroport, il reste toujours des nickels à dépenser: j'ai acheté un dictionnaire de SLANG qui n'est plus d'actualité, mais "MY LIFE" de Mae West (en livre de poche) vaut son pesant de sel. Elle est le produit d'une mère juive qui l'a destinée à l'écran dès son 3ème mois.
Je n'ai pas retrouvé la comédie où le 31 décembre 1899 (on change de siècle à la dernière minute : c'est pas rien ! ) tout le monde est paf dans les rues de NY et avec son pote au nez rouge et rond (Fields), elle vend le pont de Brooklyn en action, depuis le cabriolet où ils distribuent des bons d'achat.
Je ne suis pas souvent bavard en ce moment, parce que je n'ai plus trop le temps. Je viens de perdre coup sur coup ma grand-mère et mon grand-père, j'ai donne plus de cours que l'année dernière. Je n'ai pas la possibilité de répondre à certains de vos commentaires parce que je ne peux pas les publier tous (certains évoquent des oeuvres sans lien avec l'article (et je ne peux pas modifier vos commentaires ni donc enlever le superflu ou essayer de faire le lien). Or, j'essaie, je n'y arrive pas toujours, mais j'essaie de rester sur le sujet que l'article suscite. C'est pas toujours facile. J'ai moins de temps à consacrer à ce blog. Je préfère bien entendu maintenir au minimum l'état de journal de bord de ce blog et donc de consacrer un article pour chaque objet vu récemment. Mais je prends vite du retard.
SupprimerMerci.
Supprimerje ne peux pas vous répondre par mail, je n'ai pas votre mail. Mettez le dans un commentaire que je ne publierai pas.
Supprimersuite et fin sur Mae West et ses consoeurs:
RépondreSupprimerhttp://www.goodreads.com/author/quotes/259666.Mae_West
son autobiographie a pour titre
GOODNESS HAD NOTHING TO DO WITH IT
http://www.goodreads.com/book/show/737258.Goodness_Had_Nothing_To_Do_With_It
Baby Jane/Bette Davis (dans le film d’Aldrich) est l’archétype de cette enfance traumatisante. Nombreuses furent les mères qui préparèrent leurs filles pour l’écran. Ce fut le cas d’Elizabeth Taylor, qui — avec Mae West — récompensa largement les efforts de Mammy. Il y eut aussi de nombreux échecs, pas médiatisés naturellement. Le
film étrange de David Lynch : Mullholand Drive (qu’il faut voir deux fois pour comprendre) illustre cet autre cas de figure : le ratage. Je ne sais pas très bien où se situe Isabella Rossellini, (qui a longtemps été « modèle de beauté » pour Lancôme et à ce titre « la plus belle femme du monde », entre Ingrid Bergman et papa Rossellini), BLUE VELVET parle d’un sado-masochisme, dont on ignore s’il est le sien, celui de David Lynch ou de Dennis Hopper. Pour mes nerfs fragiles : à la limite du supportable.