Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
jeudi 7 avril 2011
Captive Factory Girls 2 : The revolt
2007
Titre original : Kankin kojo: Hangyaku no Amazones tachi
alias : Captive Factory Girls 2 : The revolt
Réalisateur: Mikio Hirota
Comédiens: Misato Shoda - Ai Sayama - Rio Konno - Natsuki Asada
Vu en dvd
Avec cet épisode, on est semble-t-il encore plus dans l'érotique que dans le premier. C'est la sensation que cela donne, que l'intrigue est un peu moins axée sur l'action.
Le méchant est un peu plus fouillé peut-être mais ses traits sont super archétypaux. Un peu d'innovation n'aurait pas été de refus. Sans doute que la relative médiocrité du comédien a joué sur ce ressenti.
Dans le même genre d'idée, on a la nette impression que le scénario prête bien plus le flanc à la critique avec des raccourcis et des situations parfois nettement grossiers, voire incongrus. Surtout sur la fin, c'est vraiment un gloubi-boulga qui part dans tous les sens, un n'importe quoi mal fagoté, lourdaud.
Mauvais élève, mais peut-il mieux faire? Tout cela dénote le manque de soin pris à l'écriture et par voie de conséquence la piètre qualité des ambitions de cette production. On est bel et bien dans une série de bas étage, destinée à remplir le marché érotique. Dans ce cadre là, aussi étroit soit-il, le travail est tout de même bien fait, c'est indéniable : le casting est de haute qualité.
Les actrices sont belles et jouent plutôt bien, peut-être mieux que dans le premier opus, elles parviennent à donner un certain vérisme à leur prestation, ce qui n'est pas une mince affaire car l'histoire comme je le disais plus haut manque cruellement de réalisme.
Voilà redite pas forcément nécessaire par rapport au premier opus, ce WIP résolument érotique peut se révéler correct sur ce point mais malheureusement limité sur le plan artistique. Vous pouvez passer. Sauf à être aficionado du WIP et encore... j'en entends déjà chouiner sur l'ordinaire de la performance. Je ne leur donnerais pas forcément tort.
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