Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
dimanche 17 février 2013
Robocop 2
1990
Cinéaste:
Comédiens: Peter Weller - Belinda Bauer - Nancy Allen
Notice SC
Notice Imdb
Vu en dvd
Je n'avais pas le souvenir d'un film aussi peu intéressant. Parce qu'il n'invente rien, absolument rien, n'ajoutant rien au premier tome de Verhoeven, il se contente de faire une sorte de récidive paresseuse, un copié-collé bêtasse. Du coup, je me suis presque ennuyé.
Les acteurs n'apportent pas de plus-value notable, le scénario coulant comme un petit ruisseau paisible. Aucun intérêt donc.
On sent bien que la production a juste voulu capitaliser sur le succès du premier film, mais la verve de Verhoeven a disparu. La dose de provocation que le hollandais avait su instillé a laissé place à une espèce de complaisance plutôt vulgaire, sans réelle saveur. Le film ne dit rien d'autre que ce qui avait déjà été dit auparavant et le fait avec une lourdeur qui rend le propos maladroit, presque déplacé.
Pas de clé particulière, de précision, de nuance n'est apportée, malheureusement. On pouvait s'imaginer qu'un aspect inédit pouvait nous avoir échappé et que ce deuxième film allait corriger cette erreur. Hé bien, niet!
Au contraire, on réinvite les mêmes dealers, les bad-guys pas vraiment finauds, des cibles à dégommer et des patrons OCB aussi malhonnêtes que bouffés de cynisme, des flics gorgés de travail donc une ville pullulant de pègres en tout genre, comme quoi la coercition ne fait pas plus progresser la civilisation, ma bonne dame... Bref, on avait déjà compris, on n'avance pas d'un pas de plus, on fait du moonwalk. Fastidieux.
Le méchant joué par Tom Noonan
est une caricature qui ne fait pas plus rire. Irritante. On pouvait peut-être espérer que le gamin joué par Gabriel Damon
allait déboucher sur quelque virage scénaristique ou sur un personnage perturbant, mais en fait de perburbation, il agit sobrement sur le diaphragme : bâillement garanti. On pouvait alors fantasmer sur une recherche intérieure, une confrontation subtile du Robocop avec son identité murphienne et son passé... Cela non plus ne dépasse guère que le rapide et l'expédié. Donc rien ne vient sauver le film.
Et dire qu'ils ont osé en faire un 3e encore pire. Sur ce celui-là, je ne compte pas tenter la revoyure
Trombi:
Peter Weller:
Belinda Bauer:
Nancy Allen:
John Glover:
Galyn Görg:
Angie Bolling:
Ken Lerner:
Jeff McCarthy:
Dan O'Herlihy:
Felton Perry:
Phil Rubenstein et Willard E. Pugh:
John Doolittle
Robert DoQui et Wanda De Jesus:
Stephen Lee:
Gary Bullock:
Fabiana Udenio:
Patricia Charbonneau:
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