Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
dimanche 10 février 2013
Frankenweenie
2012
Cinéaste: Tim Burton
Notice SC
Notice Imdb
Vu en dvd
Curieusement, j'ai ressenti trois émotions bien distinctes, comme si le film se découpait en trois partitions, trois temps, trois époques.
La première partie m'a semblé jubilatoire. La présentation des personnages et surtout les nombreux éléments d'autobiographie burtonienne m'ont pleinement réjoui. J'y ai vu beaucoup d'humour, ainsi qu'un amour du cinéma que je comprends tout à fait. Les clins d’œil au cinéma fantastique sont légion et très intelligemment insérés dans l'histoire de Vincent et son chien Sparky.
Amusant et futé, ce premier temps du film laisse place à un ventre mou. J'entends par là que, dès lors que Sparky est ressuscité, je me suis un peu ennuyé. L'histoire est alors sur des rails assez ordinaires pour me faire décrocher la mâchoire inférieure à plusieurs reprises.
Enfin, la dernière partie redonne de la vie, de la démesure à l'histoire. Certes, ces nouveaux monstres destructeurs ne rehaussent en rien la portée du film mais au moins ont-ils le net avantage de redynamiser un récit jusque là par trop pépère.
C'est donc mitigé que je clos ce visionnage, partagé entre les temps forts plutôt tonitruants et les temps morts insidieusement assoupissants. Pas le meilleur Burton (pas ma meilleure critique non plus, vous m'excusez ce doit être le rhube) mais un film qui recèle quelques idées intéressantes relevées par un humour cinéphile amusant.
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