Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
mercredi 17 octobre 2012
Salt
2010
Cinéaste:Phillip Noyce
Comédiens:Angelina Jolie - Liev Schreiber -
Notice Imdb
Vu à la télé
Tombé par hasard dessus à la télé, vous savez ce que c'est... on veut savoir comment ça finit. Et ça finit souvent de la même manière, par quelque goût amer, un truc pas convaincant du tout et on se dit qu'on est bien bête. Ritournelle ordinaire...
Le film fonctionne sur un rythme plutôt enlevé, ce qui happe facilement l'attention, même si l'effet est aussi bref que le temps du film. Sans crier gare, je suis comme hypnotisé : je veux savoir comment cette petite femme maigrichonne pourrait se tirer de ce nid de guêpes espionnes dans lequel elle est allée se fourrer.
Mais assez rapidement, l'espèce de fourre-tout qui sert de scénario part sur des chemins tellement absurdes et irréalistes qu'on perd le peu d'enthousiasme que le dynamisme des images du début avait pu faire surgir. Effectivement, ces histoires de taupes russes au sein des institutions décisionnelles américaines sentent le moisi, trop énormes, un grand n'importenaouac indigeste qui prête à sourire.
Au final, par bien des aspects ce film révèle des potentialités comiques indéniables. La facture élégante, le montage serré, les moyens affichés de cette production nous empêche de la classer dans le genre "nanar", mais on le frôle à maintes reprises. Voir Angelina Jolie mettre à bas des hordes de costauds encostardés est assez irrésistible. Ce spectacle plus qu'improbable est tout aussi crédible que celui du pape dansant le jerk sur la place Tien An Men. Il y a donc quelque chose de stupéfiant à regarder ce film... dans le sens narcotique du terme bien entendu.
Une seule chose me parait digne d'être signalée avec aménité, c'est la participation de Liev Schreiber, un acteur dont le parcours ne cesse de m'étonner. Passer du personnage aussi faiblard de "Kate & Leopold" à celui-là, aussi massif, révèle un changement d'option de carrière plutôt brutal. A suivre.
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