samedi 19 décembre 2015

Les mystères de l'ouest : La nuit du bison à deux pattes



1966

Saison 1, Episode 23

Titre francophone: Les mystères de l'ouest : La nuit du bison à deux pattes
Titre original: Wild wild west : The night of the two-legged buffalo

Réalisateur: Edward Dein
Comédiens: Ross Martin - Robert Conrad - Dana Wynter - Nick Adams

Notice SC
Notice Imdb

Vu en dvd



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Épisode incongru. J'entends par là qu'il contient certains éléments qui le différencient des autres épisodes.

D'abord, dans la mise en scène et le rythme qui en découle. En ce sens, le montage y est pour beaucoup aussi, à moins que ce soit dès l'écriture que ce rythme trop nonchalant s'est imposé ? Toujours est-il qu'on a droit à une longue séquence pré-générique qui donne le la. Avec des idées de mise en scène, pas forcément mauvaises sur le papier, mais concrétisées avec trop de lenteur. Je pense ici à ce plan de coupe sur une bougie faisant transition entre deux séquences. Oui, indéniablement, cela manque de peps et déroge à l'habitude. Certes, la série est vieille, tournée à une époque où le téléspectateur n'était pas encore prédisposé au montage clipesque, mais il me semble que cet épisode-là est particulièrement lent.

Là où l'on retrouve une caractéristique majeure des mystères de l'ouest, ce sont les rebondissements du scénario, les pièges et virages qui donnent du relief au récit. Sur ce point, on est plusieurs fois gâté.

Malheureusement, le casting ne suit pas. Je serais volontiers clément avec Dana Wynter,
 brune comédienne, qu'on ne peut taxer de fade greluche comme il arrive trop fréquemment qu'on en rencontre dans les bras de Jim West. Elle n'est pas d'une beauté étincelante, mais au moins fait-elle montre de caractère. Cela change un peu.

Non, celui qui rend un peu pénible l'épisode est Nick Adams.
 Je ne sais pas comment il fait, mais il réussit l'exploit de foutre en l'air toutes les séquences où il apparaît. J'ai rarement vu un aussi piètre acteur, surjouant la préciosité par ses manières dignes de Michou, accentuant par ses œillades grotesques la moindre agitation émotionnelle ou intellectuelle. Bref, il est insupportable, joue tellement faux que cela affecte l'épisode dans son entier. Sa présence semble contaminer le jeu de ceux qui l'entourent, à commencer par Ross Martin que j'ai trouvé par moments très peu convaincant.

Dommage, car l'enquête n'est pas sans mystères et surprises. Du point de vue du scénario, c'est animé et plaisant.

Trombi:

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