Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
mercredi 7 octobre 2015
Les mystères de l'ouest : La nuit de l'attentat
1966
Titre original: Wild wild west : The night of the whirring death
Titre francophone: Les mystères de l'ouest : La nuit de l'attentat
Saison 1
Episode 20
Réalisateur: Mark Rydell
Comédiens: Robert Conrad - Ross Martin - Michael Dunn - Pamela Austin - Richard Kiel
Notice Imdb
Vu en dvd
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La séquence avant-générique annonce la couleur : on ne sait trop d'où va venir le danger. Étrangement, l'atmosphère, les décors et les personnages font penser à Dickens, notamment avec l'un d'entre eux, à Ebenezer Scrooge.
Mais l'introduction du génial Miguelito Loveless (Michael Dunn)
est en tout point excellente. Oh, certes, on le voit venir, même de dos, sa voix le trahit d'emblée. Et alors que le générique démarre, on sait qu'il y a de fortes chances pour qu'on s'amuse. Ce n'est heureusement pas démenti, grâce à une aventure rebondissante, pleine d'explosions, de sensualité et de folie, un épisode majuscule, succulent à souhait !
Le professeur Loveless est un personnage récurrent dans cette série. Beaucoup d'épisodes avec lui se révèlent épicés. Le rôle est magnifique d'orgueil, de démesure. Malgré le noir et blanc de l'image, il fait jaillir en quelque sorte de la couleur. Ce trublion aussi comique qu'effrayant est toujours accompagné de demoiselles naïves et de son géant Voltaire (Richard Kiel).
L'ingénue est cette fois-ci interprétée par la très jolie Pamela Austin.
Son visage blanc, ses yeux ronds, son cou aussi long qu'immaculé et qui appelle le baiser sont comme des pages vierges sur lesquels James West n'a malheureusement pas le temps d'écrire quoique ce soit, nous laissant le champ libre pour imaginer le bonheur de d'y laisser glisser sa plume. Ah, décidément, cette série bon enfant, flirtant avec le merveilleux de l'enfance se tourne de temps en temps vers de bien étranges pulsions qui se font plutôt sentir à partir de l'adolescence! Et cette Pamela Austin est pour le moins outillée en ce domaine.
Entre les pitreries du professeur Loveless et l'incroyable grâce que les traits de Pamela Austin produisent, cette enquête se pose comme l'une des plus palpitantes sans doute.
Les facéties de l'univers dans lequel Loveless aime à se promener sont le prétexte à de nombreux petits gadgets. La série en regorge, constituant un autre lien fort avec les James Bond et les divertissements techno-modernes où la technique vient suppléer aux défaillances viriles des héros. Pas étonnant finalement que cette série eut son petit succès auprès des jeunes garçons.
Enfin, hors de question d'oublier la très grande performance tant du point de vue comique que dans la maîtrise du jeu de Ross Martin.
Cet épisode lui donne l'occasion de camper un Artemus Gordon des grands soirs en chanteur lyrique italien roucoulant de son accent le plus parfumé. À ne pas manquer !
Trombi:
Robert Conrad:
Norman Fell:
Jesse White:
Barbara Nichols:
Val Avery:
Phoebe Dorin:
Jason Wingreen:
Sam Flint:
Chanin Hale:
Michael Masters:
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