Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
dimanche 18 octobre 2015
Les mystères de l'ouest : La nuit des barreaux de l'enfer
1966
Titre original: Wild wild west : The night of the bars of hell
Titre francophone: Les mystères de l'ouest : La nuit des barreaux de l'enfer
Saison 1
Episode 22
Réalisateur: Richard Donner
Comédiens: Elisha Cook Jr. - Ross Martin - Robert Conrad
Notice Imdb
Vu en dvd
-------
Je suis partagé. Ya du pour, ya du contre.
Commençons par le contre : l'absence de figure marquante. La déception passe la démultipliée lorsqu'on se rend compte plutôt rapidement que Elisha Cook Jr., acteur secondaire important dans de nombreux grands films, est sous-utilisé. Il aurait fait un grand méchant terrible. Malheureusement, il passe au second plan.
Le reste du casting ne relève pas le niveau. Oh, ce n'est pas non plus mauvais, mais personne ne laisse une marque indélébile. Le récit poursuit sa course gentiment sans qu'un comédien plus qu'un autre ne sorte véritablement du lot. Indus Arthur,
la miss West du moment n'impressionne pas plus que les autres. Les acteurs ne parviennent jamais à surprendre.
Pourtant, il y avait de quoi faire et là, on entre dans la colonne du "pour" : on a droit à un joli rebondissement dans l'histoire. La série utilise ce procédé de temps en temps. Rarement, heureusement. Ici, cela pimente un peu un épisode pépère. Point de gadgets farfelus à se mettre sous la dent, on est bien plutôt dans un canevas scénaristique de western, classique. Le sel vient surtout du rebondissement à mi-parcours.
Il y a, il est vrai, pas mal d'action. L'enquête est animée par de multiples tentatives d'assassinats dont est victime James West.
On regrettera également le flop que produit l'apparition trop rapide de la première chaise électrique. Comme Elisha Cook Jr., elle n'est finalement pas très bien mise en valeur. "Les mystères de l'ouest" est une série familiale qui peut être regarder par les tous petits. Aussi difficile de faire griller quiconque sur cette chaise. Le spectacle se doit d'être politiquement correct, pas de mauvais genre. C'est aussi une des limites de cette série qui pâtit parfois, comme ici, d'un manque d'audace dans le scénario.
A noter qu'à la réalisation, on a un metteur en scène promis à une très belle carrière : Richard Donner lui même! Monsieur Superman, Monsieur Goonies ou Monsieur Arme fatale!
Trombi:
Ross Martin:
Arthur O'Connell et Robert Conrad:
Paul Genge:
Milton Parsons:
Chet Stratton:
Jenie Jackson:
Russ McCubbin:
Bob Herron???
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire