Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
mercredi 30 décembre 2009
Rapt
2009
Cinéaste: Lucas Belvaux
Comédiens: André Marcon - Françoise Fabian - Anne Consigny - Yvan Attal
Notice Imdb
Vu en salle
Mon premier Belvaux. Ce n'est peut-être pas le meilleur semble-t-il. M'enfin il faut bien commencer un jour. Ni désagréable, ni très émouvant. Preuve en est : j'ai failli complètement oublié de le chroniquer. Cela fait donc plusieurs jours, voire plusieurs semaines que je l'ai vu et l'impression majeure qu'il m'a laissée c'est celle d'avoir vu un bon film raté. Comme si la cible n'était pas atteinte.
Des deux parties du film, les conditions de vie de l'enlèvement et les conséquences du rapt, la première est sans nul doute celle qui me laisse peu de trace. Elle ressemble à un simple film policier, un suspense physique, mais sans douleur, ni sans grand enjeu. D'ailleurs on sait déjà que le baron va s'en sortir, ce qui limite gravement la tension.
Non, le meilleur est à venir : cette libération va laisser le personnage tout seul sur un champ de ruines inattendues. On découvre une famille désunie après la bataille (durant aussi, en ce qui concerne l'épouse). Et l'on s'interroge forcément sur les liens qu'ils ont tissé, la nature de leurs attaches affectives, de leurs sentiments partagés ou non, pour arriver à cet effondrement dû à deux vies séparées avant même le rapt, sans qu'ils le sachent. C'est étonnant. Mais encore plus surprenant, c'est la lourdeur morale dont font preuve les enfants, se plaçant en curaillons sans pitié, ni considération, uniquement obnubilés par l'éraflure faite sur leurs petits nombrils. Au final, le baron ne trouve qu'une seule "personne" pour lui prodiguer les marques de tendresse dont il a besoin, son chien.
A part le moment des retrouvailles dans le café, avec sa femme, enfin d'une intense émotion, le fim fait un constat d'une incroyable froideur, le manque de communication entre les deux individus est aussi large et profond qu'un gouffre. Impassable. Ni l'un ni l'autre ne trouvent la force de dire sa peine, d'écouter celle de l'autre. Et la tristesse qui découle de ce lamentable échec n'est finalement que très peu traitée. Cette seconde partie constitue plus une sorte d'épilogue qu'une partie majeure du film. Malheureux.
Mini trombi:
Yvan Attal:
Michel Voïta et Anne Consigny :
André Marcon:
(Au centre): Alex Descas:
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