lundi 12 octobre 2009

Ricky Bobby : Roi du circuit



2006
Titre original : Talladega Nights: The Ballad of Ricky Bobby
Titre francophone : Les nuits de Talladega: La ballade de Ricky Bobby
Titre francophone : Ricky Bobby : roi du circuit

Cinéaste: Adam McKay
Comédiens: Gary Cole - John C. Reilly - Will Ferrell - Michael Clarke Duncan

Notice Imdb

Vu en dvd




J'ai toujours un peu de mal avec l'humour de Will Ferrell sur le fil du rasoir. Entre pûre dérision et lambeaux réactionnaires, j'hésite encore vraiment à le situer. Le nationalisme est-il fustigé? Point sûr. Dans ce film aussi, certains plans fondent chez moi un doute. Un drapeau américain claquant au vent au moment de la victoire, le bénédicité, la messe pour rééduquer les mômes viennent contredire des propos corrosifs qui explicitement relativisent la sacro-sainte apologie du gain et de la compétition.

Longtemps Ricky Bobby est un imbécile égocentrique, monomaniaque dont l'horizon mental se résume à conduire vite des voitures et à gagner des courses, un crétin qui devra déchanter et se retrouvera au fond du trou pour toucher du doigt des réalités autrement plus complexes et enrichissantes. Le canevas n'est pas nouveau, loin de là. Il n'est que prétexte à donner des scènes à des personnages et des situations les plus absurdes et les plus folles.

Humour physique, humour de la bêtise, humour de la grossièreté sont les ingrédients manouvriers qui vont constituer l'essence comique principale des gags. Fièrement puéril, sans autre ambition que celles soulignées plus haut. C'est à peu près tout, gentiment drôle. Je pense que pour passer un très agréable moment et rire aux éclats il faut avant tout entrer en une sorte d'empathie avec les caractéristiques humoristiques de Will Ferrell, ce qui n'est jusqu'à maintenant pas encore mon cas.

Je ne désespère pas. C'est vraiment une affaire de goût, quelque chose de très personnel et qui ne s'explique pas, qui ne se déplore pas non plus, c'est comme ça. Ce que je veux dire, c'est que je peux comprendre que d'autres y trouvent matière à se fendre la poire. Et dans le même temps, je ne crois pas à la subversion franche et massive de cette histoire. Heureusement, j'ai eu l'heureuse surprise de retrouver l'excentrique et toujours surprenant Sacha Baron Cohen.

Trombi:
Jane Lynch:

Michael Clarke Duncan:

John C. Reilly:

Greg Germann:

Leslie Bibb:

Amy Adams:


Molly Shannon:

Gary Cole:

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