1984
Saison 1
Episode 6
Titre original : Who's the boss - Dinner for two
Titre francophone : Madame est servie - Un dîner pour deux
Réalisateur:
Comédiens: Judith Light - Tony Danza
Notice SC
Notice Imdb
Vu en dvd
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La complicité et l’amitié qui se tissent de plus en plus clairement entre Angela Bower (Judith Light) et Tony Micelli (Tony Danza) sont au cœur de la série, mais si elles ne font pas systématiquement celui de chaque épisode. Loin de là. Et cependant, quelquefois (on peut même dire plutôt rarement en fin de compte), cette relation amicale frôle un niveau supérieur, flirte avec la ligne jaune.
Curieusement, dans mes souvenirs, j’avais le sentiment que cela arrivait dans les autres saisons, et plutôt en fin de saison. Or, dès ce 3e épisode l’idylle potentielle entre les deux protagonistes est abordée cette fois frontalement. Mais en regardant de plus prêt cette chronologie sur Imdb, je me rends compte que l’édition dvd française de Sony merdoie complètement. Elle présente cet épisode comme le 3e alors qu’en réalité, il n’est que le 6e épisode diffusé par ABC.
Quoiqu’il en soit, l’épisode suggère de manière nette qu’une relation pourrait se développer à l’avenir entre eux deux. Ou du moins qu’une certaine attirance mutuelle bien évidente pourrait les pousser dans les bras l’un de l’autre. Je suis étonné que cela survienne tout de même si tôt dans la saison.
Dans les épisodes dont le scénario se construira sur ce même thème, souvent l’un des personnages sera placé en porte à faux dans une position cruelle de laissé pour compte, une posture ô combien romantique de l’amant éconduit. Cette fois-ci c’est Tony qui en fait les frais, d’autant qu’en une seconde, il est renvoyé à son statut d’employé de maison, zappé par la situation plus que par Angela.
La série va souvent utiliser ce ressort dramatique. Car même si cette sitcom fait l’essentiel de son développement sur le comique de situation, par définition, elle ne se refuse pas quelques autres tonalités de temps en temps, plus dramatiques, voire carrément romantiques. Comme avec cet épisode.
Dans ce registre, les comédiens ne sont pas mauvais non plus. Leur entente naturelle est manifeste. Ici, la présence des deux enfants et de la grand-mère est anecdotique, très succincte, en prologue et en conclusion de l’épisode. On s'amusera bien plutôt de la participation rigolote de Robert Costanzo,
comédien que l’on voit fréquemment sur plein de séries des années 80-90. Il a été le père de Joey dans Friends par exemple.
Le scénario très classique est d’une belle efficacité, bien écrit, équilibré et percutant. Il sert très bien les personnages. Du sitcom grand cru.
Trombi:
Tony Danza:
Judith Light:
John Reilly:
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