jeudi 13 septembre 2018

Les petits meurtres d'Agatha Christie - Le chat et les souris



2010

Titre original : Les petits meurtres d'Agatha Christie - Le chat et les souris

Saison 1
Episode 5

Réalisateur: Eric Woreth
Comédiens : Antoine Duléry - Marius Colucci - Brigitte Catillon

Notice SC
Notice Imdb

Vu à la télé

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Dans la série “Les petits meurtres d’Agatha Christie”, je ne connaissais que la saison 2, très colorée, avec un trio de protagonistes fort différent du duo formé sur cet épisode 5 de la saison 1. Et je dois avouer que je suis plutôt inquiet sur l’éventuel attachement aux personnages s’il advient que je continue à voir des aventures de cette première saison, ce qui est encore pour le moment mon intention. Inquiet car j’ai un peu de mal avec les deux comédiens principaux (Antoine Duléry et Marius Colucci) individuellement, mais également avec leur binôme.

Antoine Duléry

 n’est pas un acteur qui me plait en règle générale. J’ai du mal avec son enthousiasme enfantin à vouloir être aimé, désiré qui débouche trop souvent sur des élans auto-satisfaits et une sur-estimation qui portent préjudice à son jeu. Il s’aime bien et se regarde jouer, en rajoute énormément, croyant être drôle. Il outre son jeu, il en fait des tonnes. Il peut être bon comédien s’il rencontre un réalisateur qui le canalise. Parfois ici, il en fait trop encore. Ça rend son personnage presque antipathique.

Ce qui finit de lui nuire, c’est la relation qu’il noue avec le personnage joué par Marius Colucci. En l’occurrence, c’est là le problème du scénario, ou disons du cahier des charges de la série. Leur rapport est pour le moins désagréable : le commissaire Larosière rabaisse l’inspecteur Lampion de façon condescendante et il frise l’humiliation à plusieurs reprises.

Il faut avouer aussi que le rôle dévolu à Marius Colucci

 n’est pas des plus gratifiants. Mais je trouve le jeu du jeune comédien quelquefois très maladroit. La diction manque de sûreté et de justesse. Aussi tous les deux ne me semblent-ils pas mériter d’applaudissements.

Fort heureusement, cet épisode contient son lot de comédiennes davantage douées. Marilyne Canto

 est assez impressionnante avec ce rôle très intériorisé, tout en délicatesse et sobriété. Brigitte Catillon

 est au contraire dans une ambiguïté qui sert l’intrigue : entre autorité et non-dits, elle alimente la part de mystère que la trame charrie avec habileté. Les petites jeunes ne sont pas en reste. J’ai beaucoup aimé la manière de jouer l’adolescente tourmentée en manque d’affection de Flore Bonaventura.

 Elle est fraîche, plutôt sûre dans son jeu. D’autres comme Nailia Harzoune, Marion Monier ou Stéphane Caillard sont intéressantes également par la maîtrise qu’elles semblent déployer. Il n’y a guère de fausses notes chez toutes ces comédiennes. Le petit monde clos de cette institution pour jeunes filles est assez bien rendu.

Cette histoire pleine d'ambiguïtés sexuelles, dans ce lieu isolé est prenante, bien écrite et utilisée à bon escient. La mise en scène d’Eric Woreth est efficace. Les moyens de production paraissent assez importants tout de même et c’est heureux. Le résultat donne un épisode bien bâti, avec une enquête prenante, jamais rébarbative.

Malgré les deux hommes au casting, j’ai en fait bien aimé cet épisode.

Trombi:
Nailia Harzoune:

Marion Monier:

Stéphane Caillard:

Isabelle Candelier:

Caroline Ducey:

Anouchka Vingtier:

Anna Cottis:

Claire Magnin:

Gaelle Hausermann:

Alexandra C. Hernandez :

Nastassja Girard:

Thibaut Rottiers:

Sarah Lecarpentier:

Olivier Carré:

Jean-Maximilien Sobocinski:

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