lundi 17 septembre 2018

Madame est servie - Brève rencontre



1984

Saison 1
Episode 2

Titre original : Who's the boss - Briefless encounter
Titre francophone : Madame est servie - Brève rencontre

Réalisateur: Sam Weisman
Comédiens : Tony Micelli - Judith Light

Notice SC
Notice Imdb

Vu en dvd

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Il n’aura pas fallu longtemps pour que la proximité entre ces deux personnages n’alimente une trame basée sur l’ambiguïté sexuelle de leur relation. Après le pilote, ce 2e épisode commence par une intrigue où la différence de sexe est primordiale. Bien que le propos ne soit pas encore directement axé sur un éventuel rapport de séduction entre Tony Micelli (Tony Danza)

 et Angela Bower (Judith Light),

il est tout de même question de positionnement, de règles à établir pour qu’un homme et une femme partagent sous le même toit, en tout bien tout honneur, ou du moins qu’un semblant d’intimité soit maintenu.

D’ailleurs, Tony exprime facilement son malaise à faire le ménage de la chambre et de la salle de bain d’Angela. Pudeur, respect, autorité ou attirance potentielle ne sont pas réellement exprimés mais peuvent constituer un ensemble de raisons qui expliquent la gêne des deux protagonistes.

Quoiqu’il en soit, l’épisode est beaucoup mieux écrit que le pilote. Cette fois, les scénaristes ont eu plus de temps. La mise en place des situations est beaucoup plus claire et efficace : le comique de ces scènes profite d’une meilleure assise, c’est évident.

Même si les comédiens continuent de parfois de grimacer un peu trop à mon goût (et perdront peu à peu cette mauvaise habitude au fur et à mesure que la saison avancera, fort heureusement), il n’en demeure pas moins vrai qu’ils paraissent beaucoup plus à leur aise. Sans doute ont-ils pu bénéficier de davantage de temps. L’urgence d’un pilote est derrière eux.

Ce deuxième épisode est très bien équilibré. La mécanique mise en place fonctionne très bien. Comme de bien entendu, comme il s’agit d’une sitcom, la lecture des événements peut être très morale, avec un balancement des valeurs qui renforce les liens de ce nouveau groupe familial que construisent les Bower et Micelli.

Pour ce faire, le personnage de la psy interprété assez mollement par Nancy Lane

 joue le rôle de catalyseur. Rien de bien original : dans les sitcoms, les psys sont souvent décrits comme des personnages falots, pédants condescendants, imbuvables et finalement complètement marteaux, mais qui au final aiguillonnent par l’orgueil le meilleur des héros. On l’a vu ailleurs. Le scénario applique la recette, peut-être pas avec une grande subtilité. Ce qui est bien normal : la caricature donne toujours cette impression de portrait un peu grossier.

Mais ce qui compte ici c’est la complicité naissante et émouvante de Tony et Angela, que l’on sent vraiment sincère. Je ne sais pas si elle était déjà forte en dehors des plateaux, mais le jeu des deux comédiens semble très naturel. Un bon petit épisode.

Trombi:
Alyssa Milano:
Danny Pintauro:
Katherine Helmond:

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